vendredi 24 décembre 2010

MURAKAMI VERSAILLES

14.09.-12.12.2010
@ Château de Versailles

  J'ai entendu que le nombre d'artiste japonais contemporain est relativement faible par rapport à sa population, sa situation économique, etc. Un des "rares" artistes japonais, Takashi MURAKAMI a son exposition au château de Versailles, lieu relativement proche de chez moi par rapport à la distance de chez moi au Japon. Je suis donc y allée pour profiter cette occasion relativement rare.





    Le château de Versailles, pour moi, représente le luxe, la splendeur de la monarchie  absolue, très chargée. Les travaux de MURAKAMI représentent pour moi ce qu'on appelle la culture "pop" japonaise dans le contexte de l'art contemporain. L'amplification, ressort et la répétition de la chimère/illusion "quotidienne" japonaise. Ce qu'on est gêné de montrer, car ça vient fondamentalement de notre pauvreté.
     Ce qui m'a intéressé était donc comment se rencontrent l'espace et ses oeuvres.
    J'ai trouvé intéressante cette combinaison sensationnelle "du luxe chargé occidental" et "la pauvreté chargée japonaise" mais…en fait, pas plus que ça. Excepté ce point de vue, je me  doutais que cette combinaison serait  un peu semblable à l'exposition de Jeff KOONS à Versailles, 2008-2009.



    En tout cas, dans la salle pleine du monde, il y avait aussi des touristes japonaises. Il m'a semblé qu'elles n'étaient pas contentes de l'exposition de MURAKAMI. Je les ai comprises. Pour elles c'était une situation par exemple comme celle d'un français qui adore  le Japon et qui  a consacré ses vacances et de l'argent pour découvrir le jardin japonais traditionnel dont il a rêvé comme un patrimoine culturel japonais, et partout il a retrouvé les reproductions de  panneaux de restaurant du kebab. Pauvre. Le pauvre japonais reste toujours pauvre.




dimanche 19 décembre 2010

"Le mois de la Photo" Paris, Expositions, Manifestations. Le 3ème arrondissement.

Le 9/11/2010.....Visite de quelques galeries dans le 3ème arrondissement.

Étant donné que c'était le mois de le photo (en Novembre), je me suis dit pourquoi pas faire un petit parcours , une balade dans le 3ème arrondissement pour visiter et voir dans ces galeries, ces photos.
Le 3ème arrondissement, car dans le programme du "Mois de la Photo", après le 2ème arrondissement (où il n'y a qu'une galerie), est en seconde liste, après le 4ème et le 6ème arrondissements.

Parmi les treize galeries proposées sur le programme, j'ai réussi  à en faire que quatre!
Car, certains étaient fermées aux heures d'ouvertures, et pour tout le reste, ce n'était pas encore ouvert.
En effet, on était le 9/11/2010, et la plupart ouvre que le 10/11/2010.

Parmi ces quatre galeries :
Pour aller voir les expositions photos et les dates
1) Musée des Arts derniers.
"Le rituel de la pose-L'Afrique en noir et blanc dans les années 1970".
Photographies de Malick Sidibé, Jean Depara, Sébastien Mehinto, Oumar Ly.
Du 1 Novembre au 27 Novembre 2010.
Ouvert du Mardi au Samedi de11H à 19H.
28 , rue Saint-Gilles.
Métro  Chemin vert ou Saint-Paul.

2) Galerie Sit Down
"Giorgia Fiorio, Sous le ciel".
Du 4 Novembre au 24 Décembre 2010.
4, rue Saint-Anastase.
Métro Saint-Paul.

3) Galerie Karsten Greve
"Sally Mann"
Du 16 Octobre au 31 Décembre 2010.
Ouvert du Mardi au Samedi de 10H à 19H.
5, rue Debelleyme.
Métro Saint-Sébastien Froissard ou Saint-Paul.

4) Galerie le Petit Endroit
"Laurent Van der Stockt"
Du 27 Octobre au 27 Novembre 2010.
14, rue Portefoin.
Métro Arts et métiers ou République, ou Temple.

Une fois, en cours, nous avons abordés le sujet de la photo. Nous nous sommes posés la question à savoir à partir de quel moment peut-on dire qu'une photo est une œuvre ou pas? Si elle est bien, ou mauvaise? Si c'est considérée comme de l'art? Et si le photographe peut être considéré comme un artiste? Toutes ces questions, j'ai pu me les poser après avoir vu les photos.
Car en regardant les photos de ces quatre galeries, je n'ai pas su dire, si elles me plaisaient ou pas. Si c'est de l'art après à savoir, qu'est-ce que l'art? Qu'est-ce qu'une œuvre d'art? 
Par contre, j'ai pu (comme n'importe qui) les analyser ou les décrire. 

En ce qui concerne l'analyse, je ne vais pas bien évidemment vous faire une description de chaque photos de ces quatre galeries (je n'en finirai jamais), mais peut être vous parler sur l'ensemble, ou pourquoi pas sur quelques unes qui m'ont plu. 

En commençant par la galerie Musée des arts derniers, le thème "Le rituel de la pose-l'Afrique en noir et blanc dans les années 1970".
Ce qui m'a frappé et interpellé ceux sont surtout les vêtements de cette époque dans ce pays. Ils sont très intéressants. Puis surtout c'est une des rares fois où j'ai vu des photos sur l'Afrique sans que se soit toujours le cliché du pays pauvre, etc... On voit ici, des gens qui vivent, qui posent, qui dansent, parlent, etc...
Ensuite, la plupart des photographes ont travaillé sur des jeux de couleurs et formes. Ils placent un fond qui soit en accord avec les vêtements que portent les personnes qui posent.
Exemple, une personne avec un pantalon où figure des lignes verticales et horizontales formant des carreaux, et deux autres personnes avec des pantalons neutre en patte d'éléphant, sur un fond de décor avec des lignes verticales et un sol avec des carreaux. Cette exemple de photo fait ressortir ces trois personnes qui posent, mais en même temps elles se fondent dans la masse.

Ensuite dans la galerie Sit Down, avec cette exposition intitulée "Sous le ciel" de Giorgia Fiorio, j'ai eu l'impression de voyager en hélicoptère, et de voir moi-même ces paysages. Mes yeux sont devenus l'appareil photo.
Présence d'une certaine perspective de ces paysages. Des photos qui ont été prises au-dessus Alpes en Italie. On survole ces montagnes, et ces nuages qui se baladent au-dessus. Ces photos sont en noir et blanc.

Et enfin, pour finir la galerie Karsten Greve, avec cette exposition de "Sally Mann", où cette femme a une vision parfois intéressante de l'homme. Elle fait poser ces hommes nus, et photographie tout particulièrement leurs parties génitales ; mais seulement ça reste discret avec certain flou, mais parfois cette discrétion disparaît sur certaines photos.

Regardez le programme du mois de la photo qui doit être disponible sur internet. Même si je ne connais pas l'adresse du site, je suppose qu'elle doit être assez simple à retrouver. Beaucoup de ces expositions photos sont visibles jusqu'à Janvier et Février 2011.

vendredi 10 décembre 2010

Murakami Versailles

Exposition de Takashi Murakami au château de Versailles

Lieu => Château de Versailles
              Grands Appartements et Galerie des Glaces, inclus dans le parcours de visite. 
              Parterre d'eau : accès libre (sauf les jours de Grandes eaux).
Exposition=> Du 14 Septembre au 12 Décembre 2010

Ça fait longtemps que j’avais entendu parler de cet exposition, mais je n’avais pas le temps pour l'a visiter, finalement je l’ai visité aujourd’hui !!

Takashi Murakami est né à Tōkyō, c’est un artiste plasticien et sculpteur d'art contemporain japonais. Il crée des sculptures monumentales, peintures, papiers peints, et autres objets. Ses œuvres puisent directement dans l'imagerie manga japonaise, détournée et amplifiée sur des thèmes où émergent des questionnements à première vue absentes de l'aura kitsch et kawaii (« mignon » en japonais) des bandes dessinées japonaises.
Takashi Murakami est très connu à Taiwan. Tout en sachant que Taiwan et le Japon sont très proches géographiquement, il a fait pas mal d’expositions, avec comme édition le manga japonais et le dessin animée japonais à Taiwan.

Dans cette exposition, il a utilisé différents matériaux comme le plastique, le métal, la peinture à l’huile et acrylique, et quelque unes de ses œuvres étaient géantes.
Au début, j’ai trouvé que ça faisait un peu bizarre quand j’ai vu ses œuvres déposées dans la salle classique de Versailles (un des monument les plus historique, connu nationalement et le plus luxueux), mais par contre c’était aussi intéressant. Il utilise le monument comme un arrière-plan pour ses œuvres. J’ai cette impression qu’il voudrait dérouler le temps et la confrontation entre les oeuvres contemporaines et les monuments anciens!

Les oeuvres de Murakami sont plus dans la simplicité et assez charmants. Cela donne  un entrechoc avec les oeuvres académiques qui sont plus nuancées et élégantes. Et dans d’autres salles, il a fait exprès de lier le thème de l’individualité entre son travail et l’œuvre exposée à côté, par exemple : le thème du roi (Salle du sacre de Jacques-Louis David et The Emperor’s New Clothes, sa sculpture en plastique de Murakami.) ou l’individualité compliquée (Déposer la sculpture Flower Matang dans la Galerie de glace.)  


Tongari-Kun (Mister Pointy)  2003-2004. Fibre de verre,fer,résine synthétique,peinture à l'huile et acrylique. 
                               Oval Buddha silver. 2008. Argent.      Oval Buddha
 
          Kaikai Kiki 2000-2005  Fibre de verre,fer,résine synthétique,peinture à l'huile et acrylique. 
 Yumi Lion (The Dream Lion).2009-2010. Aluminium et Feuilles d'or.  VS     Louis 14.
                     Miss Ko².1997. Fibre de verre,fer,résine synthétique,peinture à l'huile et acrylique. 

                               Flower Matango 2001-2006.Fibre de verre,fer,peinture à l'huile et acrylique. 

 Superflat Flowers 2010. Fibre de verre,plastique,fibre de carbone,acier et Pienture acrylique
 The Emperor's New Clothes.2005. Fibre de verre, résine,fer,bois,matériaux textiles,Peinture à huile,acrylique et laque.
 
Kawaii - Vacances et Sans titre

                     L’entrechoc du jadis et de l’actuel, mais aussi un mélange d’humour.
                Je vous conseille de là visiter, en plus cette exposition va finir bientôt !!





Photo by Yi-Ping
Chen, Yi-Ping.   10273602 .   Art plastique L3

mercredi 1 décembre 2010

« La photo pauvre, du sténopé au téléphone mobile »



Commençons par les "bonnes" choses : cette exposition est terminée. Enfin elle était prolongée jusqu'à ... aujourd'hui.

Elle était bien pourtant. C'était celle d'un collectif, FOTO POVERA qui refuse les sophistications des appareils photographiques d'aujourd'hui. C'est pourquoi, tous ces photographes utilisent les défauts des appareils tels que des Lomo, Pola', sténopé, Diana en plastique, jouets FisherPrice et même le téléphone portable afin de revendiquer une photo plus sensitive et plus spontanée.
Ces photographies sont réalisées à l'encontre des critères "professionnels" d'aujourd'hui, les codes qui la composent, etc... et pourtant, ce sont des pros.

Incertitude de résultats. Flou, pixels, grain très présent : choses qui dérangeraient en temps "normal" sont ici perçues comme un point de vue à part entière, une esthétique certes particulière mais très forte.

Cette photo pauvre nous amène a réfléchir sur ce qu'est réellement la photographie. Faut-il continuer de nous faire croire que les femmes font toutes du 34 voire 36, ont toutes la peau très lisse ? que les fleurs ne fanent jamais ? Qu'il fait toujours beau lors de prise de vue de mode ? En règle générale, c'est cette vision de la photographie moderne que nous avons. Nous savons tous très bien que la photographie n'est pas une représentation fidèle du réel et, grâce à ces photographies, on voit une autre approche qui vient confirmer tout cela : non pas en nous montrant des stéréotypes de femmes ou des utilisations de photoshop à outrance mais plutôt grâce à tous ces petits défauts dus au matériels utilisés : ce flou, ce grain, ces vues multiples, cette belle incertitude du résultat qui vient donner à la photographie contemporaine un autre visage et peut-être même un autre sens.
En tous cas, c'est ça que m'a apporté comme réflexion cette "petite" exposition, dans un bled certes très joli mais pas mal perdu, cette grande pièce où étaient exposées ces "petites" photos.

Pas de chichis, pas de tirages en "quat' par trois", pas de foule au vernissage mais une expo très instructive, beaucoup moins populaire qui bats de loin l'exposition très médiatisée de Larry Clark (dont je ferais une critique très bientôt) : une expo qui ne paye pas franchement de mine au premier abord et qui pourtant est (ou plutôt était) à voir.

Deux des photographes qui exposaient m'ont fortement interpellée et je vous conseille fortement d'aller jeter un coup d'oeil.

Dans un premier temps : Rémy Weite. Une photographie subtile et très psycho que j'affectionne tout particulièrement.

"J'interprète ce que je ressens à un moment donné. Pas ce que je vois mais ce que je ressens." 
André Kertesz. 


C'était la phrase qui accompagnait sont travail et je crois qu'elle définit plutôt bien sont travail. A chacun sont interprétation, à chacun ses ressentis.



Dans un deuxième temps : Jean-Luc Paillé et sa chronophotographie.




Un travail particulier qui tient plus de la recherche que des l'artistique et pourtant y parvient. 
Et en plus quand on peut recevoir de ses conseils : je suis preneuse. 


En bref, une exposition qui valait vraiment de faire une heure de train pour 30 min sur place, à peine. Une pratique de la photographie qui m'a amené une réflexion et qui casse les codes de la photographie contemporaine au sens où on l'entend la majorité du temps.
Un collectif de photographes à suivre également de très près.




Où ?
Médiathèque Florian
5 rue Gautherin
78120 RAMBOUILLET

Quand ?
du 06 au 24 novembre 2010
   (prolongée jusqu'au 1er décembre)

Plus d'infos :


la trace du geste ' Hans Hartung '

du 12 octobre 2010 au 16 janvier 2011
au Galerie François 1er à la BnF(Bibliothèque nationale François -Mitterrand)

             Hans Hartung
   Né en 1904, le 21 septembre à Leipzig et Mort en 1989, le 7 décembre à Antibes à l’âge de quatre vingt-cinq ans
on dit que c’est un peintre connu et reconnu par rapport à l’art abstrait en France. Moi, j’ai fait la connaissance sur lui à cette visite.          
  En fait, c’est une exposition rétrospective de ses estampes.  La réunion inédite de 100 estampes originales dans la galerie François 1er de la BnF, mais Je n’avais pas impression d’avoir vu  jusqu’à 100 estampes.

  Bref, il y a quatre grands partis selon la période comme suivant,
Entre Figuration et Abstraction- des années 40
L’Abstraction Gestuelle-les années 50
Le Signe et la Masse-les année 60
Entre estampe et Peinture-les années 70
Avec  une salle de projection : là où on peut voir un film sur lui pendant  12minuite

  Ce qui est dommage,  c’est qu’il était amputé d’une jambe à cause de la guerre. Après la guerre, il y avait une tendance d’art abstrait comme une victoire de la liberté. Il a recherché le caractère expressionniste avec nouvelle génération de plasticiens qui ont la volonté de faire la création spontané, tenté d’exprimer directement les impulsions de l’esprit.  C’est la raison pour laquelle son travail est peut-être devenu très gestuel, informel, spontané.
  « Avec la lithographie  je peux travailler très vite,  je  reste en contact avec moi-même, je réalise l’union du trait rapide et de la matière granuleuse, et je me sens très à l’aise»
                                                                                                                                           Hans Hartung


                           L 970-13, 1970. Lithographie. Imprimeur et éditeur : Poligrafa, Barcelone. Estampes et photographie,  ADAGP, Paris 2010



                        Un monde ignoré vu par Hans,  Lithographie,  56,0 x 45,0 cm, 1974
  Si  vous voulez voir comment  est-il arrivé à devenir un des plus grand peintre abstrait, vous pourrez voir sa démarche à partir de gravure en dessin et peinture. Surtout avec plein de lithographies  gestuelles sur le cuivre et le bois. Il est connu en tant que peintre, mais pas graveur tandis qu’il a réalisé plein de gravures avant les peintures. Alors, les techniques de l’estampe ont influencé surement son travail de peintre. Par exemple, il a transposé certains de ses gestes d’un genre à l’autre. Ainsi, il s’est servi d’un crayon sur des pierres lithographiques, il a adopté le grattage propre à la gravure dans ses peintures, ou encore, dans les années soixante-dix, il a utilisé le rouleau du lithographe pour apposer de grandes surfaces de couleur sur une toile.

Attention! l'entrée est payante, 3€ 50 pour les étudiants

mardi 30 novembre 2010

grande désirante ' Kimiko Yoshida'



   Après avoir assisté à une conférence de Kimiko Yoshida, ce que j'ai trouvé, c'est qu'elle est très courageuse, avantureuse. A mon avis, elle était sûrement influencéé par ce qu'elle a fait avant comme le métier au Japon, même par sa propre histoire et celle de sa mère, celles de femmes japonaises tandis qu'elle a répondu 'Non' à ma question. Je vois pourtant, psychanalytiquement quelques empreintes dans ses travaux. 
  Certes, il y a certainemant de la qualité. Surtout elle a bien choisi une tendance de travaux qui peut être encore plus impressionnant pour les archéologues et les marchands de mode. Même si ses travaux sont un peu rigides, secs pour mes yeux.

dimanche 28 novembre 2010

Intervention : Kimiko Yoshida

Pour commencer, j'étais très ravie, non heureuse n'ayons pas peur des mots, de pouvoir rencontrer Kimiko Yoshida.

J'avais vu son exposition à la Maison Européenne de la Photographie. J'étais ensuite aller jeter un oeil sur son site. Je m'en était fait mon interprétation, ma compréhension.
En tant que photographe, mon travail se rapproche finalement assez du sien et j'ai vraiment beaucoup apprécier pouvoir entendre ce qu'elle veut faire passer via ses images.

De ce point de vue, j'étais comblée.

Cependant, concernant son parcours, je dirais qu'elle a eu beaucoup de chance. Non pas qu'elle n'ait pas de talent loin de là mais elle également eu beaucoup de chance. Je connait beaucoup de personnes qui ont au moins (sinon plus, mais ça c'est personnel) autant de talent qu'elle et qui pourtant ne se sont pas exposés à la sortie d'une école sup' de photo. Je pense que la chance a à voir dans son parcours et que son parcours est loin de ressembler à la grande majorité des personnes qui aspirent à être photographe, un jour. Le fait de ne pas avoir à batailler, prospecter, et même se permettre de se détacher des galeries n'est pas donné à tout le monde et c'est en ça que son parcours est, selon moi, pas du tout représentatif du parcours qui peut nous attendre. Mais tout cela n'est biensûr que mon humble avis.

De plus, j'aurais aimé voir d'autres photographies que celles qui marchent pour elle et qui font qu'elle est reconnue. Par exemple ce qu'elle faisait avant, ce qu'elle a présenté à son entrée à Arles, ce qu'elle faisait à cette époque là.
Parce que c'est bien des images qui font d'elle une photographe reconnue, mais ayant parlé de son parcours (et je pense qu'elle savait qu'on allait parler des années antérieures) les images qui étaient présentées ne reflétaient pas du tout selon moi ce qui a pu jouer en sa faveur à un moment donné de sa vie.
Ce n'est pas donné à tout le monde d'entrer à Arles et encore moins d'être reconnue. Et dans une vie de photographe on passe par bon nombre de book à présenter, de thèmes et d'essais avant de trouver LE sujet.

Alors certes, ses photographies actuelles ont un sens, elles tiennent la route et elle les défend bien mais qu'y a t-il eu avant ? C'est la seule question que je me pose encore depuis cette entrevue...

Malgré tout ça, comme je le disais, j'étais vraiment heureuse de pouvoir la rencontrer et surtout échanger avec elle.

samedi 20 novembre 2010

l'artiste des poubelles - ''ARMAN''

22septembre 2010 - 10 JANVIER 2011
Au Centre Pompidou, Paris

C'est une rétrospective qui propose une traversée de toute la production artistique d'Arman à travers une centaine d'oeuvres, dans sept sections thématiques. A partir d'objets de rebut, Arman imaginait des Poubelles, des Accumulations, des Colères, des Coupes, des Combustions, des Inclusions, etc...
Cette exposition est bien aménagée au Pompidou en montrant ce sept différant thème.

Il est né à Nice en 1928, décédé à New York en 2005.
Arman affectionnait les boîtes, les cases, les territoires prospectifs du jeu d'échec et surtout du jeu de gout depuis 1954
 «‘Je me servais d’un objet pour inscrire une trace. C’est une de mes avancées vers l’objet’ »                      -Arman

J'ai commencé de regarder par le premier thème- 'De l'informel A l'objet'
Il y a plusieurs œuvres des gestes automatiques la surface de la feuille ou du tableau, par exemple 'Cachet OEil de tigre', 1959. (était réalisé après avoir vu une peinture chinoise de tigre), mais pour moi, cela ne serait pas facile de reconnaitre le caractéristique tigre sans ne pas lire l’explication sur ce tableau. Puis qu'il a fait seulement des tampons, des traces en utilisant des objets de rebut, très répétitif. Cette partie montre que Arman a dirigé son travail d'une peinture non figurative vers 'Allures d'objets' après avoir vu certains tableaux de Jackson Pollock, 1954
Ce que j’ai trouvé ici, c’est très musical ses travaux avec des traces répétitives.  

Deuxième thème - 'Les poubelles, le plein'
A partir d’ici, on peut voir vraiment beaucoup de ordures, déchets. Il y a un film sur le ramassage et le stockage des ordures produites chaque jour par la ville de New York, et aussi des boîtes en verre du contenu d'une poubelle. Cela devait certainement  économiser pour fabriquer l’œuvre d’art sauf qu’ils puent. (^  ^)

Troisième thème- 'La masse critique de l’objet '
Vous pouvez voir une Accumulation de masques à gaz dans boîte en bois et plexiglas 160x140,5x20,3cm

Quatrième thème- 'Colères er coupes '  
Pour chaque colère, il travaillait avec une gestualité empruntée à la pratique des arts martiaux(ses actions dans le vidéo m’a fait rire), qu’il adapte pour sauvegarder partiellement l’identité de l’objet. Il a même inventé des Colères spectaculaires en détruisant les objets, les instruments pour rendre durable, éternel en le présentant sous une nouvelle forme. Cela pourrait vous rappeler du cubisme, le constructivisme ou futurisme devant ses œuvres.

Cinquième thème- ' Archéologie du future'
Voila, ici on peut voir des œuvre plongés en résine ou en ciment pour protéger des œuvres constituées de débris. Il a fait référence aux fossiles et aux sites archéologiques. Il voulait garder, emprisonner une esthétique de la ruine comme si il voulait garder le temps et son philosophie par rapport à l’objet. Il a fait des fossiles de ses œuvres  avec sa manière.

Sixième thème- ' Arman, Renault : Art et Industrie'
Il n’aborde plus un objet fini mais les unités qui assemblées, composent un objet industriel comme l’automobile,  Il y a des grandes sculptures. Surtout vous pouvez voir une grande voiture blanche en découpage, en unité qui attire plus nos yeux, au moins pour mes yeux.

Septième thème- ' J’ai refait le peintre '
Il y a de vidéo qui fait la démonstration de sa peinture. Il accumule et piétine des tas de tubes. Il laisse couler les tubes sur les toiles. Il y a une ressemblance entre ses travaux et  celui de Jackson Pollock, le côté du geste répétitif  en plein écran.
Vous allez voir aussi une œuvre d’une interprétation personnelle de La Nuit étoilée de Vincent Van Gogh, composée avec des tubes collées sur la toile.

Après avoir tout vu ses œuvres, je me demandait s’il voulait sauvegarder l’objet de son époque comme des souvenirs du temps, en nous faisant méditer sur le temps.

lundi 8 novembre 2010

"Made in Chicago" Photographies de la collection Bank of America Merrill Lynch

Lieu :
Mona Bismarck Foundation
34 , Avenue de New York 
75016 Paris
Métro L9 Alma-Marceau ou Iéna/Bus 72

Exposition
Du 10 Septembre au 6 Novembre 2010
Elle est terminée. J'y suis allée hier le dernier jour.
Après, je pense qu'il y a régulièrement des expos dans ce centre. 


Débutons par le commencement: 
En 1937,László Moholy-Nagy, immigré hongrois, débarque à Chicago et fonde la New Bauhaus/American School of Design. En 1944, cet école est définitivement rebaptisée Institute of Design.
"C'est l'une des premières universités à envisager la photographie en tant que discipline et à l'enseigner comme une forme d'art". L'institute of Design va se créer dans d'autres villes comme New York et San Fransisco.

En 1967, Beaumont Newhall (premier grand conservateur d'expositions photographique américain) a été chargé de créer une collection d'entreprise à Chicago pour un mécène. Newhall réussi à acquérir énormément d'oeuvres de l'Institute of Design de Chicago. Dès ce moment là, un engouement autour de l'institute of design de Chicago naît et d'autres conservateurs se lancent dans cette entreprise.

En Octobre 2007, la Bank of America Merrill Lynch réussit à acquérir cette collection de photographies. 


 
"Made in Chicago" compte à peu près 90 photographies de 48 artistes aux États-Unis.
On retrouve une petite parcelle de cette exposition ici à Paris.
L'équivalent d'une vingtaine de photos, même moins.
Des photos très belles, très surprenantes.


Yasuhiro Ishimoto, Untitled, 1949-50, épreuve gélatino-argentique, 20,9 x 20,3 cm © Yasuhiro Ishimoto.
Nathan Lerner, Light Volume, 1937, épreuve gélatino-argentique, 28.9 x 40.3 cm © Kiyoko Lerner/adag

Jonas Dovydenas, Iron Worker, Chicago, 1969, gelatin silver print © Jonas Dovydenas, Bank of America LaSalle Collection.

Art Sinsabaugh, Chi. La. #214, Gelatin silver print, 29.5 x 49.2 cm
© Elisabeth Sinsabaugh de la Cova and Katherine Anne Sinsabaugh
Art Sinsabaugh, Chi. La. #23, 1964, épreuve gélatino-argentique, 13,3 x 49,2 cm © Elisabeth Sinsabaugh de la Cova & Katherine Anne Sinsabaughp, 2010

Cecil McDonald Jr., Frances Before Dinner, 2005, tirage jet d’encre, 78,7 x 104,1 cm © Cecil McDonald Jr. Courtesy Catherine Edelman Gallery

Certaines de ces photos représentent la ville de Chicago, Boston, et d'autres de 1937 à 2007.
D'autres des fleurs éparpillées sur une table, un œil, un genre de tableau avec des nuances de bleu, des bars de la ville, des voitures, des immeubles, des danses, des regards, des photos travaillées avec d'autres images photos....
Quelques photos m'ont marqué(touchante, vive, un intérêt, etc...) comme certaines m'ont déplu( pas d'émotions, sans intérêt...)
Une qui m'a plu : c'est une photo très banale d'une voiture, une vieille voiture avec l'image en arrière plan d'un ancien "cleaner" plus moins dévasté. (Yasuhiro Ishimoto, Untitled, 1949-50, épreuve gélatino-argentique, 20,9x20,3cm). 
Celle qui m'a déplu : par exemple, c'est celle avec ces fleurs qui s'éparpillent partout sur une table. 

Dommage que l'expo soit terminée, j'ai été averti à la dernière minute.
Mais ce n'était pas décevant, malgré les quelques photos que je ne comprenais pas.

Source des photos/Images sur ce com : http://www.photo.fr/tags/expo/
 
 
 



























vendredi 5 novembre 2010

« La traversée imprévue – adénocarcinome » d’Estelle LAGARDE


Pour mon plus grand enchantement, le mois de la photo a débuté il y quelques jours et, comme lors de beaucoup de festivals photo, le « off » est de la partie.

Pour honorer toutes ces festivités, me voilà donc partie pour arpenter les rues du Marais à la recherche de la galerie Dialogos où se tenait hier soir le vernissage de l’exposition « La traversée imprévue – adénocarcinome » d’Estelle LAGARDE.


L’exposition se présentant dans deux salles différentes (à deux étages différents), je vais décrire en deux parties différentes cette exposition.

J’entre donc dans la galerie. Première pièce. Exigüe, froide et très bruyante du fait de l’entassement des convives. Premier ressenti : je ne vais pas rester très longtemps. Claustrophobe et un peu agoraphobe (et même ochlophobe mais ça ...), ce lieu m’étouffe. Je tente de faire abstraction et j’observe.
A ma gauche, des autoportraits noir et blanc grand format. A ma droite, trois images couleur dont une accompagnée d’un petit texte qui semble sorti d’un journal intime. C’est le cas. Celui de la photographe. Cette exposition est en fait associée à un livre qu’elle a écrit et dans lequel elle retranscrit dix mois de sa vie sous forme de journal intime, depuis l’annonce d’un cancer du sein à sa guérison.

Je décide de continuer ma progression en empruntant le tout petit escalier qui mène à l’étage en dessous. Une salle identique à la précédente se présente : tout aussi exigüe et tout aussi bruyante.
Ici, la majorité des images sont des autoportraits noir et blanc, grand format toujours mais c’est à leur tour d’être accompagnés des suites de ce journal intime. Seule une image en couleur trône au milieu.

Le tour est vite fait.

Les photographies couleur sont bien différentes des noir et blanc. Toute l’exposition est constituée d’autoportraits mais à la différence des noir et blanc qui sont frontaux, très nets et visiblement faits en intérieur, les images en couleur nous donnent à voir une Estelle LAGARDE floue, en extérieur, avec des éclairages très surprenants. Elles représentent une sorte de spectre d’Estelle LAGARDE (la photographe n’est d’ailleurs pas franchement reconnaissable et se dédouble).
Contraste donc entre deux procédés (noir et blanc/couleur), deux formats (couleurs horizontales/noir et blanc verticales), deux techniques (studio, éclairage frontal, netteté/extérieur, éclairage plus subtil, poses longues).

Estelle LAGARDE a décidé grâce à ces images et ces textes de faire face au cancer du sein qui la rongeait. Jeune, belle et artiste reconnue, elle mêle grâce, sensibilité, courage, amour et même humour et ce que je considère comme étant de l’autodérision. Et c’est tout ça que l’on ressent lorsqu’on regarde ses images.
Je n’ai pas lu le livre, je n’ai lu que les cartons qui accompagnaient les photographies (je ne suis pas très adepte des titres ou légendes accompagnant des œuvres qu’elles quelles soient mais puisque le travail est photographique et littéraire à la fois, je m’y penche entièrement) mais l’ouvrage complet est cependant à la disposition des « récepteurs » que nous sommes afin, peut-être, de mieux comprendre (bien qu’il ne soit à mon avis pas nécessaire de s’y plonger pour comprendre ...)

28 photographies, une dizaine d’extraits de textes, des tirages superbes, simples, juste encadrés, sans verres : l’exutoire et les réponses à un questionnement face à la maladie. Une Estelle LAGARDE intime et sans fard.
En espérant pour vous qu’il y ai moins de monde que lors du vernissage, mais ça tombe bien : c’était hier.










Où ?
Galerie DIALOGOS
1 place de Thorigny
75003 PARIS

Quand ?
du 02 novembre au 04 décembre 2010
du mardi au samedi de 14h à 19h
     (signature jeudi 25 novembre à partir de 18h30)          

Plus d'infos :


mardi 2 novembre 2010

"Un architecte pour un Empire" Charles Garnier

Pour aller voir l'expo :
Beaux-arts de Paris l'école nationale supérieure
Galeries d'expositions
13 Quai Malaquais
75006 Paris
Métro L4 Saint-germain-des-près.


Les dates
Du 26 Octobre 2010 au 9 Janvier 2011.


Présente au vernissage le Lundi 25 Octobre 2010!
Tout d'abord, le lieu de l'exposition est gigantesque.
Dès l'entrée un haut plafond, de l'espace, de la lumière!

Ensuite, ce qui me paraissait à la fois sympathique et délicat, c'était ces phrases de Charles Garnier écrites un peu partout sur les murs.
Des phrases très intéressantes mais parfois on s'égare avec le reste de l'expo...

On rentre, à notre gauche, un petit espace assez sombre, où des projections d'extraits de films (se passant à l'Opéra Garnier) sont diffusées sur chaque mur en boucle....
Assez captivant, et insolite.

Ensuite, une petite marche qui nous mène à une grande salle aux murs vert, et où sont disposées des vitrines!
 Dedans, les dessins, les maquettes, les outils, les lettres, etc....de Charles Garnier.
Il y a aussi quelques caricatures de l'artiste fait par d'autres artistes.

Au niveau de la scénographie de la salle, c'est une invitation à l'atelier de Charles Garnier.
Nous avons l'impression de rentrer dans son atelier. Des crayons à papier sont dispersés un peu partout sur ces grandes vitrines, sur ces tables ; de plus des rouleaux de papier enroulés comme des parchemins sont déposés sur la dernière table, avant de passer à une autre salle. A ceci s'ajoute, des lampes de bureaux, comme un espace de travail!

Une autre salle, où des tableaux, dessins en grand format sont accrochés cette fois-ci sur les murs, avec la présence des phrases à Charles Garnier. Sorte de couloir, avec beaucoup d'espaces, et du temps pour observer.

Des escaliers nous mènent à l'étage...Entre ces escaliers, une phrase de Charles Garnier nous attire : "Il n'y a pas à choisir entre les arts : il faut être Dieu ou architecte". Ensuite, tout cet étage est dédié à l'œuvre titanesque de l'Opéra Garnier!

Une musique se fait entendre (des chants d'Opéra), des maquettes sont visibles, des dessins, des croquis, des esquisses, des plans, des tableaux et d'autres représentations sont présentes dans cette immense salle.

Une belle expo, à voir et à revoir!!!!

J'aime beaucoup l'Opéra Garnier, je suis très admirative lorsque je passe devant cet Opéra.
C'est une belle œuvre, avec un travail très élaboré, très minutieux, très développé, et beaucoup de détails.

Cet artiste me plaît, car il travaille sur un matériel que j'apprécie qui est la mosaïque.
Il utilise d'autres matériaux qui sont très présents dans cet Opéra, dont le marbre.

Charles Garnier a fait plusieurs voyages dans le sud, dont la Grèce, l'Italie, l'Espagne, la Turquie, et d'autres pays méditerranéens afin de s'inspirer pour la réalisation de ses créations.



































 
 

lundi 1 novembre 2010

GRAND MARCHE D'ART CONTEMPORAIN

lieu: PLACE de la BASTILLE paris
       Metro BASTILLE
          du 28 octobre au 1er novembre 2010

Je suis allée voir cette exposition le 28 octobre, malheureusement un peu de deception. Parce que je m'attendais quand même des nouvelles choses à voir. mais il n'y a pas eu de grand changement des oeuvres par rapport à l'année dernière. cela était moins bien que avant.

A mon avis, ce marché est très commercial. J'ai trouvé beaucoup de travaux qui étaient les même de l'an dernier. On dirait que ils sont pas très contemporains malgrés le nom de l'exposition.
Si vous voulez, vous allez voir pleine de peinture et sculpture, un peu de Photo, mais pas de vidéo, pas de documentaire.

 Peut-etre je n'y reviendrai pas l'anée prochaine.

Pourtant, j'étais contente d'avoir vu nouvelle truc interessant  comme celui de THEO MERCIER,  à la FIAC, aussi d'avoir trouvé  des novelles présentations des pays, comme la Corée du Sud et Mexique.

je n'ai pas pris de photo. je voudrai simplement vous informer sur cette exposition.