vendredi 28 janvier 2011

Pierre HUYGHE à FRAC_BN

 
FRAC_BN 9, rue Vaubenard 14000 Caen
10-23 janvier 2011


Ma première rencontre avec son œuvre a eu lieu en 2001 à la triennale de Yokohama au Japon. L'œuvre s'appelait ''No Ghost Just a Shell'', un film d'infographie avec  une fille de dessin animé qui parlait quelque chose. Je ne me souviens plus ce dont elle parlait (peut-être il n'y avait pas de traduction, ou c'était trop compliqué pour moi). J'ai entendu qu'il avait acheté les droits de ce personnage de fille à une entreprise japonaise de dessin animé. Elle a été tellement modifiée qu'elle a perdu sa forme première et était bizarre. je ne suis pas sûre mais sa voix était bizarre aussi. A ce moment-là, c'était impressionnant pour moi de trouver un artiste français intéressé par les dessins animés de mon pays. Et j'ai réfléchi à son œuvre avec  respect pour son image visionnaire de la réalité car aujourd'hui on est arrivé à une époque où on a des logiciels de synthèse vocale telle que "vocaloid" et on peut sortir avec les filles des jeux vidéos de notre téléphone portable.

Dans ce film, ''The Journey That Wasn't''(2006), fait à la façon d'un documentaire, on trouve l'image de l'Antarctique et du théâtre en plein air d'un parc. Au théâtre, plein de monde regarde un spectacle ou un concert la nuit sous la pluie et porte des imperméables. Sur scène, il y a un pingouin. En Antarctique, il y a un groupe qui voyage avec un bateau entre les icebergs . Cette description est vraiment belle. Le groupe a arrêté le bateau au bord et fait clignoter une grosse lampe ronde. Des groupes de pingouins les regardent. En même temps, une musique commence, l'image glisse vers la scène de théâtre...
Pour moi, ayant regardé ce film sans  explication préalable, je n'avais pas compris s'il y avait une histoire. Et petit à petit, à cause de son montage, je me sentais comme un pingouin jouant un spectacle au théâtre du parc, devant  plein de spectateurs. Mais, alors que des images ont commencé à s'organiser dans une « histoire » dans ma tête, l'assortiment d'images restait toujours extravaguant,  les icebergs, la lampe qui clignote, les nombreux spectateurs dans leurs manteaux de pluie, etc.
J'ai trouvé ce film (comme également ''No Ghost Just a Shell'')  est une œuvre sophistiquée nous montrant la relation entre la réalité et la fiction. En plus, l'image de l'Antarctique m'a rappelé les problèmes environnementaux dont on parle beaucoup aujourd'hui. Là j'ai trouvé un sens profond sur les questions d'actualité.

Par ailleurs, l'organisation publique du '' Fond Régional Art Contemporain''  m'a intéressée car ça n'existe pas dans mon pays. J'aimerais bien étudier leur démarche.

jeudi 27 janvier 2011

MONET à la Grand Palais

 
Monet est connu comme un chef de l'« Impressionnisme ». C'est un mouvement qui a eu lieu à la seconde moitié du 19 siècle. Donc, ce n'est pas de l'art contemporain. L'art contemporain est, au moins pour moi, l'art de États-Unis après la seconde guerre mondiale. Mais j'ai réfléchi aux liens et aux éléments communs entre les travaux de Monet et l'art contemporain.

      1. A l'entrée, il y avait une queue très longue. C'était marqué 5 heures d'attente. Le mondes qui attendait ne m'a pas  semblé  spécialiste des beaux-arts, mais très ordinaires, qu'on peut trouver partout à Paris. L'intérêt d'une grande quantité de monde est concentré vers la salle d'exposition qu'on n'a pas encore vue, une grande quantité d'yeux regardaient la porte. Je suis impressionnée par « la force » qui a ramené ce monde à cet endroit. Cela m'a rappelé Andy Wahol, et que Mao Zendong ou un accident de voiture  de ses oeuvres attirent nos yeux sans raison.

      2. Les peintures de Monet sont riches en matière. J'ai eu un « déjà vu » pour ces matières. Je les ai vues où? Peut-être dans les œuvres de Gerhard Richter ou Robert Rymans? Et je sais bien que  c'est eux qui se sont référés aux peintures de Monet et des autre peintres. Mais en tout cas il y a des liens, par rapport aux variations de matière, des touches de pinceaux, ou la superposition de couleurs, que je regardais sur les œuvres d'art contemporain.

      3. Les peintures de Monet, surtout celles du début, m'ont donnée l'impression d'être « comme la photographie ». Pourquoi? Cela peut être à cause de son cadre, sa composition, sa description photographique et ses motifs comme la lumière ou la fumee, qui ont  toujours intéressé les photographes depuis la naissance de la photographie. En plus il travaillait au lieu. Egalement, ses peinture qui expriment le changement de la lumière du soleil sur la paille ou Notre Dame m'ont rappelé les retouche de la photo avec photoshop. 

      4. Les reproductions d'œuvres de Monet sont partout et on a déjà vu ses oeuvres par ces reproductions. Je ne connais pas la situation ailleurs qu'en France et au Japon, mais j'imagine, qu'elles sont partout dans le monde, très nombreuses. Il n'y aurait pas beaucoup de monde dans la salle qui n'a pas encore vu Monet et qui ne connaît pas du tout son nom. Je trouve que cette relation, que on montre des images dont on est las, est comme celle de l'art contemporain surtout comme l'art pop.

      5. Dans les œuvres de Monet, il répète le même motif. Comme c'est mentionné par les 4 œuvres de Roy Lichtenstein qui étaient exposées dans cette rétrospective, c'est plus clair le lien avec le processus de répétition de l'art pop, surtout dans la série de la paille et Notre Dame. 

      6. Avant l'existence de reproduction, il a fabriqué une grande quantité de peintures. On ne peut pas comparer avec la quantité de la fabrication d'artistes contemporains d'aujourd'hui, qui a ses laboratoires comme des usines, mais par rapport à d'autres artistes impressionnistes, par exemple Seurat, j'ai l'impression que ses oeuvres sont produites rapidement et nombreuses.

Peut-être c'était la salle du  ''Grand Palais'' qui a eu la rétrospective d'Andy Wahol, qui m'a amené cette idée; le lien entre l'art de Monet et l'art contemporain, et ça peut être une interprétation élargie. Mais c'était intéressant que cet rétrospective m'a permis de réfléchir sur ce que sont les artistes contemporaines cités, décomposés, et reconstruits.

ATELIER BRANCUSI

Entrée : Piazza du centre Pompidou.
Horaire d’ouverture : De 14h à 18 h tous les jours sauf les mardis et le 1eme Mai.

C’est ma promière fois visiter cet atelier, il est juste à côté de Centre Pombidou.
C’était un professeur m’a conseillé pour y aller pour regarder la façon de photographie des photos de ses oeuvres.

Braucusi utilise la photographie dès le début des années 1910 comme document pour répetorier son travail, et après avec l’aide de Man Ray, il permettant de multiplier la relation des sculptures avec l’espace de l’atelier.  Brancusi rechercher et compose des mises en scène très organiser.

Quand j’entre cet atlier, tous en blanc et beaucoup de grande vitrine autour de ses oeuvre comme le grand zoo, et les sculptures comme les animaux qui se regarder par nous. Il y a quatre salles, un des quatre c’est la salle d’outils, mais il a aussi mit les sculpture à côté, et les autres sont installer pour mettre ses oeuvres et des photos.
Je trouve pour son atelier, il me une impréssion qu’il insiste la relation de son oeuvre et l’espace,parceque quand je fais les phtos, toujours, il se mis en scène automatiquement. Ce n’est pas la question que comment on fait la photo, c’est la question que comment on met notre oeuvre, la lumière, la toile de fond ou l’ambiance qu’on a donné.   







Chen, Yi-Ping, 10273602, Arts-Plastique.

Laurent Okroglic


Laurent Okroglic, un artiste que j'ai connu aujourd’hui, mais quand je l'ai vu et vu ses œuvres, je trouve qu’il est un artiste très imaginatif, qui a beaucoup de passion et de professionnalisme, tel qu’il n'a jamais arrêté de peintre et de chercher de nouvelles idées.

Il nous a montré ses œuvres comme la bande dessinée, l’illustration, la peinture et une vidéo de dessin animé. Je trouve que dans ses bandes dessinées, il met souvent beaucoup de personnages dans le même cadre et les personnages ont toujours des visages exagérés mais réels, et j’ai vu dans quelque cadre, la composition est très compliqué mais a toujours la force et l'imagination. Et pour choisir le thème, Il a dit que pour les images, il utilise souvent des thèmes plutôt politique ou philosophique et il est aussi intéressé au sujet de la cité ou de la violence comme « Dragon boule » la bande dessinée qu’il nous avait montré.

Et puis, il nous avait montré aussi quelque tableaux d’illustration, il y avait quelques tableaux vraiment impressionnant. Par exemple, les personnages qui portent un masque d’animal et des oreilles de lapin en action ridicule, ou bien qu’il y a beaucoup de gens se peindre ses physiques dans une image de caméra lancé sur un mur noir.
Il a un style vraiment libéré.

En suite, c’est la vidéo, le titre est « Le cerveau vendu », il utilise son style de bande dessinée et sa grande imagination, c’était amusant mais un peu horrifiant, mais s'il créer encore une œuvre comme celle la, ça me ferais plaisir de la voir.

Il a dit qu’il voudrait que les spectateurs regardent ses images qui ce passe et qui accompagnent une interrogation. Et pour lui le plus important est de créer sa propre image par une imagination.
Pour moi, après avoir assister à sa conférence, il m’a donné beaucoup d'inspiration. Si on voudrait être un artiste, il nous faut travailler beaucoup et réaliser ce qu’on pense en réel.


Chen, Yi-Ping, 10273602, Arts-Plastique.

ARMAN à Centre Pompidou


Arman est un artiste du « Nouveau Réalisme », qui s'est appelé « néo-dada » au Japon. C'est un mouvement  des années 50-60, qui se déroule en même temps que l'art pop, et pose la question de la consommation de masse. Le Nouveau Réalisme hérite de  Dada et adopte d'autres moyens, parfois agressifs, qui n'étaient pas utilisés par les « beaux-arts » avant.
Pour moi, il était l'auteur d'œuvres d'objets enfermés dans une boite de Plexiglas. Ma première rencontre était avec une œuvre enfermant de nombreuses bouilloires; si ma mémoire est correcte, il y a environ 10 ans au musée d'art de Benesse, à Naoshima au Japon. Les œuvres et les reproductions dans des livres que j'ai vu par la suite étaient dans le même genre.
A cette exposition à Pompidou, on peut trouver également des œuvres d'un autre genre:
  • les peintures faites avec des taches de tampons, fils, corde etc.
  • les sculpture rectangulaires enfermant des poubelles dans de la  résine.
  • les sculptures/objets faits avec des meubles ou des instruments coupés.
  • installations de meubles
  • les objets de bi-dimention faits avec des tuyaux de couleurs.
Cette rétrospective était intéressante pour moi qui ne connaît qu'un genre de ses oeuvres, car cela  m'a permis de savoir qu'il a continué  sa démarche pendant toute sa vie, notmamment par une recherche d'autres moyens « artistiques » que la peinture sur toile avec des pinceaux ou créer une forme avec du bois ou de la terre.
Et cela peut être juste pour moi, mais j'ai eu l'impression que ses oeuvres ne sont pas forcément vives et attractives durant toute la durée de son activité. Par exemple c'était moins impressionnant pour moi son oeuvre avec la machine à écrire des années 90 que celle des années 60 qui enfermaient des poubelles. J'ai trouvé également que malgré sa vie relativement longue, la plupart de ses styles ont été inventés presque au début de son activité, dans les années 60.
Ce qui m'intéresse, même si ses oeuvres doivent être catégorisées comme de l'art « contemporain », elles  m'ont donné l'impression d'être assez « vieilles ». Ce n'est pas une critique, je voulais dire toute simplement qu'il me semble que ce « contemporain »-là et celui de maintenant ne sont pas  de la même période. Car entre deux périodes,  1960 et 2011, il y a plein de chose qui se sont développées, transformées, ou sont apparues: Technologies de communication, imprimantes, amélioration de l'électricité, etc. Là il n'y a que le « médium » qui est changé, mais cela serait un peut différent et intéressant de faire des œuvres avec un même concept que Arman mais avec le matériel d'aujourd'hui.

vendredi 21 janvier 2011

Première prise de conscience sur l'Art

  J'ai remarqué que c'était une question qui revenait souvent, qui tenait à cœur à notre professeur. Je pense même me rappeler qu'on devait écrire un post dessus (je ne suis plus très sûre de ça).

Il nous a demandé quand est-ce  la première fois qu'on a pris conscience qu'une chose était Art.

Pour ma part, c'était au collège. A un cours obligatoire d'Arts Plastiques peut-être en 5ème. Comme c'était la fin de l'année scolaire, nous n'avions plus grand chose à faire, alors notre professeur nous avait passée une vidéo.
Pendant longtemps le nom de l'Artiste présenté dans cet vidéo m'avait échappé. Maintenant en me rappelant du travail, je peux dire qu'il était question de Yves Klein.

Notre professeur nous disait des choses du goût de "C'est un Artiste très connu dans le monde entier..."
Et franchement, j'ai été très choquée... Et même horrifiée...








Voilà le travail que nous présentait la vidéo. On voyait Yves Klein qui appliquait la peinture sur le corps nu des femmes et puis ces dernières qui "se roulaient" sur le support pour créer l'œuvre.

Je ne saisissais pas du tout le sens derrière sa façon de faire. Je ne comprenais pas. Je voyais juste ses œuvres. Et j'ai été déçue, je me rappelle, par l'Art de nos jours.
J'avais cette amer sensation que l'Art contemporain reposait sur la provocation. Ce n'était plus l'œuvre qui importait, mais plutôt ce que l'on dira sur elle. Il fallait choquer avant tout. Faire jaser.
Voilà ma première interaction avec l'Art.


Sylvie
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jeudi 20 janvier 2011

Etre Artiste

     En fait, je suis désolée mais j'ai beau me creuser la tête, je ne me rappelle plus quel artiste a dit cette chose. Je peux juste dire que c'était un de nos invités l'année dernière.

Donc cet Artiste qui était un homme (je ne me rappelle ni de son visage, ni de son travail...), à notre question " Qu'est ce qu'un Artiste selon vous?", nous a répondu que quand il avait notre âge aussi, il se posait beaucoup cette question. Et puis, une fois qu'on est dans le circuit on arrête de se demander ce qui fait un Artiste...

Je n'ai pas vraiment été satisfaite de cette réponse c'est pour ça je m'en rappelle bien.

Cela veut-il dire que, si l'on a déjà exposé un certain nombre de fois , ça y est, on peut être considérer comme un Artiste?

C'est un peu trop facile de dire cela non?

En gros il faut que notre travail entre dans le marché de l'art pour qu'il soit considérer Art...

Le fait d'être Artiste dépend donc d'être reconnu par une certaine catégorie de gens. Et cette dernière a pour but premier de se faire de l'argent. Un Artiste est donc un être dont les œuvres se vendent bien.

Sylvie
245 736

Salon d'Autome de Billancourt 2010

 Honnêtement, je ne voulais pas écire par rapport à ce salon que j'ai visité au mois novembre, mais j'ose à dire un petit mot.
moi, je suis étranger. Ce qui été encore étrange pour moi dans ce salon, c'est ce qu'il n'y a pas grand coup de coeur tandis que le nom de 'salon d'autome' a grande histoire en France depuis très longtemps. Biensur, il y a certaines oeuvres intéressants, mais très rare. On dirait 'Salon d'Amateur'. Je suis désolée si vous êtes un peu géné à cause de mon texte, mais je doute quand même si'l y a encore tant de bonne réputation comme dernière siécle. 
C'est domage. Tout est changé,  en train de changer et va changer avec le temps... 

''Laurent OKROGLIC''

Suite à l'information reçue sur mon émail, j'ai entré dans le site de 'Laurent OKROGLIC'.
Il presente certaines oeuvres dès 1999 jusqu'à aujourd'hui, par exemple les peintures, les dessins...
Il y a certainement de variété des oeuvres, des combinaisons plastiques, narratives dans les contraintes du format et de la technique pour aboutir à une image de soi. Et puis il y a tant de imagination, histoire de fiction, métaphore...

En 1999, je vois plutôt le caracteristique de fauvisme liée à l’autoportrait et à l’identité. cela me rappelle les trucs chez FRANCIS BACON.  Pour moi, c'est des oeuvres d'enfer. C'est à dire que la peinture se fait vraiment dans une état d'esprit monstrueuse dont artiste s'immerge. 
Après le temps qui passe, je vois le developpement de facture. Il tourne son intention vers la problématique sociale sur laquelle  l’homme à oreilles de lapin fait juste des idioties. Il y a beaucoup de métaphore, et aussi il y a du sens derrière. Alors je ne comprends pas exactement de qoui il s'agit. Je vois au moins qu'il a fait référence aux systemes sociaux. Et plus il y a  un truc intéressant dans les peintures récentes. il a fait moitié de peinture en couleur, moitié de peinture en noir et blanc. J'ai absolument besoin de  son interprétation afin de mieux comprendre.

Bref, ses oeuvres me semblent très intéressants puisque je fais de la peinture. Je vais voir comment il explique sa démarche, même son exploitement de ses oeuvres. Bien sur, il faut qu'on lui demande le sens de compositon particulière.

jeudi 13 janvier 2011

Pierre Charpin

  A notre université Paris 8, nous avons pu assister à une conférence du designer français Pierre Charpin, le mercredi 10 novembre 2010.

  Voici son site Internet:
http://www.pierrecharpin.com/








  Comme on peut le voir dans sa biographie, il est diplômé en 1984 de l'école national des Beaux Arts de Bourges.

Il a donc eu une formation de plasticien et non de designer. C'est pourquoi, même si  aujourd'hui il est designer, dans son travail il a une approche Artistique: il se préoccupe plus de la "forme" que de l'usage de l'objet.
J'ai trouvé cet homme très intéressant par ce paradoxe qu'il soulève. Si sur Internet on cherche la définition du mot Design on trouve directement  "Le design est un domaine visant à la création d'objets, d'environnements ou d'œuvres graphiques, à la fois fonctionnels, esthétiques et conformes aux impératifs d'une production industrielle."
La forme est très importante dans le design mais le plus important est que l'objet créé ait une utilité, une fonction précise et peut être produit en grand nombre. 
 Pierre Charpin se considère d'abord comme un créateur de formes plutôt que designer. La Forme est pour lui un moyen d'expression. Les objets qu'il créé permettent différentes interprétations, significations, utilisations. La recherche de la forme, de la couleur est primordiale dans son travail et vient à la fin l'idée de la fonctionnalité de l'objet.

Sylvie
245 736

 

MONDRIAN / DE STIJL

Date d’exposition: 1er Décembre 2010 – 21 Mars 2011 11h-21h.
Lieu: Centre pompidou Ligne11-Rambuteau
Galerie1, 12 €, TR 9 € / 10 €, TR 8 €, selon période / Forfait incluant les expositions temporaires et les collections du Musée
Nocturnes tous les jeudis jusqu'à 23h
Fermeture des caisses à 22h

Mondrian, un artiste très impressionnant, quand je commence apprendre l’histoire de l’art, son style toujours très facile d’entrer dans ma tête, pour moi, il est un artiste très facile à se souvenir grâce à son style .
Dans l’exposition, elle présente les tableaux de Mondrian, des artistes et des architectes de De stijl de néoplatonisme, montrer les références et les photos dans cette l’époque là, et fabriquer des espaces de style néoplaticisme.

Pour le nom De stijl, c’est un nom nouveau pour moi, après avoir regardé le panneau d’explication, j’ai le connaît finalement. C’est un nom d’une revue et aussi un style de peinture, d'architecture ou de création de meuble qui vient d'Hollande, il est fondé en 1917, et aussi rappelé « Néoplaticisme ».


Avant, je n'ai jamais vue de pientures de ce genre en vrai. Pour les caractérisations de ce style, je remarque qu’il utilise toujours des couleurs primaire comme le rouge, le jaune, le bleu, le blanc, le noir...etc, en plus, elle sont appliquées aplat, sans mélange ou dégradé. Pour la composition, il utilise uniquement des lignes droites et orthogonales en les formant de rectangles et des carrés. Dans cette exposition, il a utilisé aussi ce genre de peinture ou installation en différente façon pour s'exprimer, comme le vitrail, la vidéo et l’espace réel. C’est vraiment très intéressant.


Quand j’ai vu le panneaux de présentation de Mondrian, il y avait écrit une phrase que Mondrain avait dit,
« Nous avons besoin de courage et de force pour passer une période de dissonance. C’est par la peur de dissonance et parce qu’on s’adapte au passé qu’on ne fait pas de progrès. Il faut pas adapter, il faut créer! » En 1927, Mondrain.


Je trouve qu’il est vraiment un artiste très courageux. Et il a plein de force et de passion pour créer, développer pour être différent.

Piet Mondrian, Composition de jaune, bleu et rouge, 1921, huile sur canvas, Tate Gallery. Londres.
Broadway Boogie Woogie (1942)
Piet Mondrian Inspired


Composition en rouge, bleu et jaune, 1937-1942, Piet Mondrian
Composition en rouge, jaune et bleu.

Chen, Yi-Ping, 10273602, Arts-Plastique.




Nancy Spero( 1926-2009)

Date d’exposition :
13 Octobre 2010 – 10 Janvier 2011
11h00 - 21h00
Lieu :
Centre pompidou Ligne11-Rambuteau
Galerie d'art graphique, Galerie du Musée
12 €, TR 9 € / 10 €, TR 8 €, selon période

J’ai vu les œuvres de Nancy Spero en visiter l’exposition d’ELLE. Quand j’ai vu les photos de sa vie, J'ai trouvé qu’elle était une artiste individualisé, une femme à l’aise, et lancer dans le monde de l’art.

Nancy Spero est une artiste américaine plasticienne et peintre, et aussi une artiste féministe.
Elle suit des études artistique de 1945 à 1949 à l’Art Institute of Chicago. Après son diplôme, elle part étudier à l’école des beaux-arts de Paris, de 1949 à 1950, puis à son retour aux Etats-Unis en 1950, Spero s’installe à New York et épouse un peintre, Leon Golub.



Dès les années 1950, ses œuvres en particulier les Black painting, peuplées de figures d’idoles féminines, de prostituées, d’amants, de mères protectrices et d’enfants. Dans ses ébauches et ses peintures, on pourra trouver très facilement son caractère, elle a utilisé beaucoup de feuilles de papier collées, impressions à la main, découpages, figures imprimées...etc. Dans cette exposition, on pourra trouver qu’elle se caractérise par les influences de l’art primitif, des figures mythologiques, et il me semble également qu’elle fait aussi référence à des peintures pariétales de DunHuang de Chine et d'Égypte. Parce qu’il y a des particularités semblables.


Female bomb, 1966



Gestapo Victim, 1994

Marduk 1986 60.9x914.4cm.


Relay 2000 Prints Handprinting and collage on paper

Vitimce 1967

Black and the Red III - 3, 2003
Jacquard tapestry
47.5 x 82 in.

Le peinture de Nancy Spero
Le peinture pariétale de DunHuang de Chine


Dans cette expostion, il y a une soixantaine de dessins retraçant son parcours, caractérisé dès le milieux des années 1960 par un fort engagement politique dans la guerre du viêt Nam.

Nancy Spero a créé le modèle féminin, son oeuvre habitée d'une violence, je pense qu’elle est vraiment une artiste particulière.


Chen, Yi-Ping. 10273602 Arts Plastiques L3.




mercredi 12 janvier 2011

Rehab

Rehab - L'art de refaire -


du 27 octobre 2010 au 20 février 2011
Espace Fondation EDF
6, Rue Récamier 75 007 Paris
Entrée libre (de 12h à 19h)


  En arrivant, je me disais que cette exposition tournait autour du sujet très actuel de l'écologie. L'idée d'après le prospectus est l'utilisation du recyclage dans la création artistique contemporaine.

 Il y avait de nombreuses œuvres de nombreux artistes, mais celle qui m'a réellement "interloquée" est celle de Mierle Laderman Ukeles. Touch sanitation.
   
L'artiste s'installe à New York en 1977 et pendant 11 mois elle va suivre les tournées des éboueurs aussi bien le jour que la nuit.
Ce qu'elle nous présente est en fait des photographies d'elle, serrant la main de différents éboueurs.






J'ai été gênée devant ces œuvres... Je me suis dit: "Non, ça, ce n'est pas de l'Art, ce n'est pas ça l'Art". Même si je n'arrive pas à définir ce qu'est l'Art, je ne regrette pas mon affirmation du moment. Dans mon esprit, le travail de Mierle Laderman Ukeles est certes très intéressant, beau socialement...mais voilà le problème, c'est juste une action humanitaire et je ne vois pas les traces d'un quelconque Art.



Sylvie
245 736

notion d'artiste 'une espèce de don' - kimiko

Après avoir lu le commentaire de Dishani par rapport à la notion artiste chez Komiko, je voudrai ajouter un petit texte.
 Oui, Kimiko a dit que 'l'artiste est une espèce de don'.
 mais ici, je me pose la question 'Quelle est le don?  'Est-il suffisant de produire un incroyable tableau sans prédédent?

Pour avoir comme un métier, il ne suffit pas de beaucoup travailler dans son atelier juste avec son propre univers  quelque soit la qualité des travaux aujourd'hui.  L'artiste a besoin de l'autre don. C'est la chance. Il faut d'abord trouver son univers différent des autres, avoir des communications avec des gens cencernés, collecter des informations, essayer de se faire connaitre. L'artiste doit être actif, dynamique en ce sens là.

Kimiko a dit 'je veux être encore très connu'
   a répondu  'il faut étudier' à la question 'Que doit-on faire chez les jeunes artiste' par un étudiant
C'est une phrase très honnête, directe sans l'illusion.
Pourtant elle sait comment peut-elle devenir connue. Je pense qu'elle a bien joué l'art et culture. Elle vit en France, là où les français sont des grands fans de Japon. Je sais déjà certains cas de mon entourage qui ont eu facilement de la chance de cotravailler ou exposer grâce à leur nom japonais avant tout le reste.
Et alors, deuxième don de cette espèce, qui est encore plus important parfois que le premier don de nos jours peut se produire par notre stratégie. (premier don- le don né d'intérieur, deuxième don - le don né d'extérieur)

Bref, pour saisir ces deux dons différants, il nous demand plein d'effort. C'est évident.
j'ai critiqué assez brusquement chez Kimiko mais pour moi, son travail est surestimé en france.

mardi 11 janvier 2011

Intervention de Pierre Mabille

   Je voudrais écrire juste quelques commentaires sur notre invité du 03 décembre 2010 à notre cours "Artiste, une profession?"

Voici son site internet:  
http://www.pierre-mabille.org/




   Je tiens juste à marquer, à souligner les idées qui ont suscitées mon attention, des phrases qui ont éveillées ma curiosité lors de cet entretien. Ce n’est pas un compte rendu détaillé et rigoureux de cette visite car ça ne m’intéresserais pas vraiment d’en faire un.
 
Pierre Mabille nous explique qu’étant encore enfant sa notion d’Artiste et tout ce qui se référait à l’Art était plutôt vague et tournait autour de la figure de son père. Celui était un professeur de dessin et se proclamait lui-même « Peintre du Dimanche ».


« Pour moi la peinture, c’était la peinture de Papa »

Il nous explique que ce n’était pas une peinture dans la recherche de l’Art Actuel, et qu’on pouvait la situer vers le post-impressioniste.
Je me suis alors dis, avoir un père déjà tourné vers le monde de l’art, rendait peut-être plus aisé ou encore plus « normal » de choisir la voie du dessin par la suite.

            Il s’engage ensuite dans des études d’Arts appliqués mais le design, nous confie-t-il, ne l’intéresse pas vraiment. Par contre ce qui l’enthousiasme et qui n’est que découvertes fascinantes est l’Histoire de l’Art, Il découvre ainsi tout ces mouvements et Artistes passés, l’Art de son époque et ses enjeux. Il s’ouvre à l’Art.

Ce qui m’a intéressé c’est quand il nous a expliqué qu’à un moment de son Art il s’est retrouvé coincé. Car à cette époque on était soit un peintre de support surface, soit dans une peinture figurative à enjeu politique. Pour lui, il y avait un choix à faire. On ne pouvait faire que l’un ou l’autre, jusqu’à ce qu’il découvre Robert Malaval personnage original,  une sorte de « Rock Star de la peinture » où sa spontanéité est la base de sa peinture.
Pierre Mabille enthousiaste devant cette spontanéité face à la peinture  trouve quelques réponses:
« On peut être dans l’actualité tout en étant dans une individualité très forte »
 « Se mettre en dialogue avec ce qui se passe dans l’actualité
Avec les anciens et maintenant »

 J'ai trouvé cet artiste très simple dans ses réponses et sincère. Même si de nos jours, dans les expositions, on observe surtout des performances, des œuvres basées sur de nouveaux média etc, il reste fidèle à la peinture.
      
       « Les gens disent que la Peinture est en train de revenir, mais moi je ne l’ai jamais vu partir »


Sylvie
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lundi 10 janvier 2011

Conférence et exposition de Kimiko YOSHIDA


Son exposition à la Maison Européenne de la Photographie m'a permis de connaitre les œuvres de Kimiko YOSHIDA. Il me semble qu'elle succède aux travaux de Cindy SHERMAN ou Akimasa MORIMURA, photographes conceptuels qui travaillent en rapport avec la peinture en servant de modèle à ses photographies et simulant une scène de film ou de peinture. Leurs travaux pose des questions aux spectateurs sur les problèmes de la race, l'ethnie, le genre ou le soi. Les œuvres de Kimiko YOSHIDA sont, pour moi, parfois plus abstraites et féminines, et ont la beauté matérielle comme un objet délicat avec son sens artistique et la technique photographique d'aujourd'hui.

Heureusement, j'ai une l’occasion d'assister à sa conférence où elle a dit avoir confiance en son sens des couleurs grâce à son métier de présidente et ses compétences de travail de bureau qui sont les éléments qui l'ont amené au succès. J'ai trouvé cela intéressant.
En même temps, sa conférence m'a suscité de vives questions. Elle a exprimé elle-même le fait qu’elle « n'était pas du tout comme une japonaise», alors que j'ai eu l'impression qu'elle a une façon et un point de vue très japonais... c'est dur à expliquer cette impression délicate que j'ai eu de ses mots. Par exemple, j'ai entendu du japonais cette phrase mille fois au Japon, mais, des japonais que j'ai rencontré pendant mon enfance en Europe et la vie ensuite dans mon pays, où je passais pas mal de temps avec mes collègue qui ont vécu longtemps en pays étranger, n'ont plus de tout la mentalité japonaise, jamais ils ne le disent, ni le pensent. J'ai eu la même impression par la phrase ''les japonais préfèrent être tous pareils'' ou ''j'étais vraiment différente des autres japonais''.
Cette question m'a posé réflexion. D’un côté, elle parle sa notion sur les japonais que est répété par les japonais jusqu'à on lasse, et s'habille Issey MIYAKE, la marque japonaise très connu, sur son apparence japonaise. Et d’un autre côté, elle s'exprime '' Je ne suis pas du tout comme une japonaise'' dans la langue française, travaille en France en observant les lois françaises,etc. Cette manière ne ressemble pas à la manière de ses autoportraits, où elle colorie son corps de la même couleur que le fond, en bleu, blanc ou rouge...?
Sur ce point, qu'elle m'a provoqué la réflexion, je trouve qu'elle est intéressante.

 

lundi 3 janvier 2011

Notion d'artiste 2

Intervention de Kimiko Yoshida

C'est une artiste photographe. Elle réalise à travers des autoportraits des figures connus de  l'histoire de l'art, ou parfois elle-même sous différentes facettes. 

Lors de cette intervention, un étudiant lui a demandé si pour elle, un artiste est une profession.
Pour elle, un artiste est "une espèce de don, et on remercie ce don!".
Ainsi, ce n'est pas à la portée de tout le monde, c'est un don que nous avons, et si on ne l'a pas, on ne peut pas être un artiste.
Dans l'idée de don, il y a une portée qui vient de l'extérieur, quelque chose qui nous ait donné, donc ce n'est pas tout le monde qui est artiste. 

Je pense que l'artiste c'est surtout du travail, beaucoup de travail. C'est de la réflexion, de l'imagination,  une certaine culture (parfois), du boulot, de la création, de l'acharnement, de la concentration. Ces notions sont à la portée de tous, à présent à voir si il y a derrière la motivation aussi. Car, c'est évident que si il n'y a pas de motivation, de cette volonté d'aller au-delà de la base initiale, ces notions sont alors difficile à atteindre. 

Elle pense que les artistes sont plus qu'une profession basique. C'est au-delà de ça. Que cette notion de profession est trop directe pour refléter l'artiste en soi.  Ainsi, elle nous posait la question et nous demandait de réfléchir à savoir si un pasteur était une profession? Pour Kimiko Yoshida l'artiste en soi n'a pas forcément d'obligations dans ce métier. Il produit à sa guise.

Cette dernière phrase est à voir, car ça dépend de certains artistes, où ils peuvent avoir des obligations ou commandes auprès de certains clients pour créer telles ou telles œuvres. Après il faudrait aussi voir qui peut être considéré comme un artiste, et qu'est qu'un artiste alors? 








dimanche 2 janvier 2011

Notion d'artiste 1

Citation de Charles Garnier Nouvel Opéra 1878

"Il faut que l'artiste soit avant tout personnel. C'est là son devoir, c'est là sa force. L'égoïsme seul peut le conduire à bon port, et tout artiste qui ne sent pas en lui cette dominante du moi ne sera jamais qu'un pauvre artisan."

Une citation qui est tout à fait crédible et ajustable pour tout artiste. En effet, avant chaque création d'une œuvre artistique, l'artiste s'enferme dans une sorte de bulle, un monde, où il va exercer son travail, son talent. Des heures, des jours et des mois de concentration sur l'œuvre en soi.

Pour ma part, l'égoïsme doit être un des facteurs pour créer. En effet, lors de la création l'artiste doit se focaliser que sur lui, sa manière de pensée, ses idées, ses envies, son inspiration. Il ne devrait y avoir que lui.
 





"Give me more than you take, donne moi plus que tu ne prends" de Pratchaya Phinthong

Pour aller voir l'expo :
Au CAC de Brétigny Centre d'art Contemporain
Espace Jules Verne
Rue Henri Douard
91220 Brétigny sur Orge
France
RER C direction Dourdan, Estampes, arrêt Brétigny



Les dates
Du 5 Décembre 2010 au 19 Décembre 2011.

Présente au vernissage le Dimanche 5 Décembre 2010 ! 



Je ne connaissais pas l'artiste avant ce vernissage.
Ainsi, ce 5 Décembre, moi et mon ami nous nous sommes rendus au point de rendez-vous à Châtelet vers 12H, pour nous rendre à ce vernissage par la navette.
Le bus était pleins à craquer, et l'artiste était présent également dans ce bus. 
Nous avions été mis au courant pour ce vernissage et surtout pour cet expo, par le biais de l'un de mes professeurs en art plastique. J'ai vu ensuite l'intitulé de l'exposition, puis j'ai lu le résumé qui me semblait intéressant : "Pratchaya Phintong travaille autour de l'expérience du déplacement et investit lors de ses périples artistiques différents contextes économiques et sociétaux. Durant l'été 2010, Pratchaya Phinthong rejoint un groupe de travailleurs saisonniers thaïlandais en Laponie suédoise pour participer à la cueillette des mûres polaires qui parsèment les immenses forêts. Les ramasseurs thaïlandais sont payés en fonction des quantités ramassés et du cours en vigueur. Cette expérience au sein d'une population immigrée et exploitée devient l'élément structurant de son exposition au centre d'art." De là, on s'est dit pourquoi pas. 

Arrivé au centre, tout le monde descend et se précipite à l'intérieur pour d'une part se réfugier du froid, et de l'autre pressé de voir l'oeuvre de Pratchaya Phintong.
Quand je rentre dans la salle de l'exposition, je vois pleins d'instruments déposés au sol , des instruments de travaux comme des longues barres de ber, du bois, une imprimante, des plaques de métal, une boule de cristal, et beaucoup d'objets divers obsolètes. 
Je me dis naïvement :"Tiens, ils n'ont pas fini les travaux...". Donc je me dirige vers un autre endroit de la salle pour voir ce qu'il a derrière (d'ailleurs beaucoup de visiteurs ont fait la même chose) ; et une jeune demoiselle vient nous voir en nous disant : "Non, non, pour l'exposition de Pratchaya Phintong, c'est devant l'entrée."  
Et c'est en revenant sur mes pas que j'ai saisie, que ces objets que je pensais à la base comme travaux sont en réalité ses œuvres.

A côté de cela, une sorte de tour de guet en bois se trouve là, occupant l'espace de la salle. 
Je fais le tour de ces objets, regarde, réfléchit. Une balance se trouve à côté de ces objets; Les visiteurs s'amusent à monter dessus pour se peser. 
Puis plus loin, un PC, où on peut visualiser des photos et vidéos de son excursion en Thaïlande, là où il a étudié et travaillé avec ces thaïlandais pour la cueillette.   

Étant un peu paumée, et ne comprenant pas ces objets, j'ai récupéré toutes les feuilles qui se trouvaient dans cette salle pour cette exposition (il y en avait partout). 
Je me suis installée près d'une espèce de cheminée qui appartient au centre, et j'ai commencé à lire. Après cette lecture, j'ai compris le pourquoi du comment de ces objets. 

En réalité, sa composition est plutôt basée sur des procédures de métaphores, traduction, de conversion.
C'est-à-dire, pour le cas de ces objets obsolètes, ceux sont en réalité les kilos de sacs de baies cueillis par ces travailleurs thaïlandais en Laponie suédoise. 
En tout cas, ces objets représentent ces kilos de sacs.

Ces objets sont issus de l'environnement de ce centre de Brétigny, ce qui est différent de ces sacs de baies récoltées qui viennent de la Laponie suédoise.
L'artiste a contacté régulièrement le commissaire pour lui informer de son avancé dans son travail de cueillette. En effet, l'artiste s'est fait embaucher par une entreprise pour pouvoir participer et travailler auprès de ces thaïlandais.
Il a demandé au commissaire de reproduire à sa guise par divers matériaux les kilos de ces sacs de baies récoltées. Ainsi, régulièrement Pratchaya Phintong lui envoyait le nombre de sacs récoltés avec ces kilos. 
Ensuite, pour ce qui est de cette tour de guet, les travailleurs thaïlandais et l'artiste lui même ont démonté une vraie tour pendant la nuit, et ont tout envoyé pour qu'il soit de nouveau reconstruit pour cette exposition. 
Cette construction de la tour de guet a été sous la tutelle du commissaire. D'ailleurs, l'artiste disait ce qu'il voulait pour son exposition, mais laissait le commissaire le choix et l'emplacement des objets et de la tour.

Je ne connais pas du tout cet artiste, je sais à travers ces feuilles d'informations qu'il a fait pas mal de choses.
Mais pour cette exposition, je reste dans un certaine frustration.
Le sujet m'avait attiré, je m'attendais à quelque chose d'élaboré, des œuvres innovantes , quelque chose de mobile.
Malgré le fait que j'ai compris après avoir lu les feuillets son idée, je restais sur ma faim. 
Ainsi, je devais lire avant de percevoir et capter l'œuvre.
Est-ce toujours ainsi? Doit-on faire une lecture avant de comprendre une œuvre? Doit-on là comprendre forcément? Je ne sais pas quoi dire à cela........







"Julius Caesar" au TGP de Saint-denis

Lieu :
Théâtre Gérard Philippe 
Salle Roger Blin
59, Boulevard Jules Guesde
93207 Saint-Denis Cedex 
Métro L13 Saint-Basilique, puis le Tramway direction Gare de Saint-Denis, arrêt Théâtre Gérard Philippe


Dates :
Du 15 Novembre 2010 au 28 Novembre 2010


Même si ce n'est pas une œuvre artistique, une exposition, une conférence, une colloque sur l'univers de l'art, plus précisément l'art plastique, j'ai trouvé que cela pourrait être intéressant de développer un commentaire sur une œuvre théâtrale. C'est de l'art, mais dans un autre domaine. 



C'est une mise en scène de Arthur Nauzyciel. Un spectacle en anglais sous-titré en français. 
Pour la partie artistique (acteurs/actrices présents) : 
- Sara Kathryn Backker                                                - Mark L.Montgomery
- Gardiner Comfort                                                      - Daniel Lê
- Isma'il ibn Conner                                                     - Daniel Pettrow
- Jared Craig                                                                - Kunal Prasad
- Thomas Derrah                                                        - James Waterston
- Roy Faudree                                                             - Jim True-Frost
- Thomas Kelley                                                        - Weil Patrick Stewart
Trio de jazz : Marianne Solivan (chant), Blake Newman (contrebasse), Eric Hofbauer (guitare).

Pour la partie technique : 
Scénographie de Ricardo Hernandez                         Lumière de Scott Zielinski
Costumes de James Schuette                                     Son de David Remedios
Chorégraphie de Damien Jalet                                   Conseillers littéraires Gideon Lester, et Njal Mjos
Travail vocal de Nancy Houfek                                 Casting de Judy Bowman


Cette pièce est la toute première d'une série de tragédie de Shakespeare. C'est plutôt une pièce politique, un moment de l'histoire ou Julius Caesar devenait une menace pour la république. Et l'idée d'assassinat de Julius Caesar par ces proches devenait grandissante. 

Un langage dans cette pièce qui est très important, même primordial, car ayant le thème de la politique, tout se joue là-dessus, sur ce langage, sur ces paroles. L'action est parfois fantôme.
Des longs discours sans fin, un visage neutre, peu de mouvements, peu d'actions (surtout au début). On a l'impression que les personnages récitent sans fin.

A des moments, je voulais fuir, mais j'attendais, je ne sais pas quoi, mais j'attendais qu'il se passe quelque chose.
Après l'entracte, effectivement il y a plus de mouvements, même peut-être un peu trop, où tous les proches de Julius Caesar l'ont assassiné, vont se retrouver tué à leur tour un à un. 
J'oubliais de préciser, c'est un Julius Caesar qui a comme temporalité les années 60/70. Donc, lorsque ses proches se font abattre, c'est à travers des fusils. Nous ne voyons pas les fusils, mais nous l'entendons sur un volume qui est nuisible pour mes petites oreilles. 

Un décor particulier, au départ des énormes pancartes mobiles et blanches, lorsqu'on les retourne, le visage de Julius Caesar apparaît. 
Puis pour les autres, un fond qui représente des sièges rouges que l'on retrouve dans un sénat, opéra, parfois quelques babioles, mobiliers sont rajoutés pour présenter l'appartement d'un des conseillers de Julius Caesar.

Des acteurs et actrices qui jouent bien malgré ces longs discours interminables. Ce qui m'a plu et qui a rajouté ce petit côté vivant et pimenté de la pièce, c'est qu'il y avait ce trio de Jazz, avec cette chanteuse qui avait une voix très mélodieuse et envoûtante. 
Espèce de berceuse parfois, elle relate à travers ces chansons, ce qu'il va se passer, le sentiment des personnages, des anecdotes, et même annonce la fin de la pièce. 

Une lumière par contre très travaillée, l'ambiance de chaque scène et de chaque action est bien différenciée et visible.
Une lumière plutôt rouge sang, très sombre pour la dernière scène, où il y a le massacre de tous les hommes qui ont trahi Julius Caesar. Cette lumière caractérise cette nuit, ce bain de sang, cette aube sanglante.
Ou encore la première scène, avec une lumière très vive, éclairante pour symboliser le cocktail qui a lieu.

Des costumes élégants, souvent des smokings, des vêtements de bal de soirée. Une élégance est assez visible ici.















"Strates et Discontinuités" au Micro onde, centre d'art contemporain de l'onde

Lieu :
Micro Onde, centre d'art contemporain de l'onde
8bis, avenue Louis Bréguet
78140 Vélizy-Villacoublay
Rer C arrêt gare Chaville-Vélizy, puis bus CVJ direction Vélizy-Villacoublay, arrêt Wagner


Exposition
Du 5 Octobre au 11 Décembre 2010
Elle est terminée. 
Mais il y a régulièrement d'autres expositions dans ce centre.




J'y suis allée le 13/11/2010.
Artistes présents (du moins leurs oeuvres) :
- Simon Boudvin                                                 - Julien Discrit
- Nicolas Boulard                                                - Vincent Ganivet
- Betty Bui                                                          - Paul-Armand Gette
- Elodie Huet                                                     - Olivier Masmontel et Cécile Gautheron
- Bruno Munari                                                  - Gérard Singer
- Samon Takahashi

Ces onze artistes réalisent des oeuvres qui sont en relation avec les paysages plus précisement à la formation et à la composition des paysages. Ils vont les représenter sous forme de dessins, de photographies, de schémas, d'objets trouvés, de vidéos, et de sculptures....
 Ces œuvres artistiques laissent apparaître des thèmes liés aux sciences de la nature, comme la géographie, la cartographie, la géologie, etc....


L'artiste Vincent Ganivet utilise la technique de la sculpture. Il va prendre comme matériel, du béton et ses dérivés.
Puisque celui-ci composé de calcaire, de silice et de chaux, est extrêmement lié au sol à la terre, et ce matériel est également utilisé pour la construction de structure, ou de bâtiment.  
Il va les assembler, les emboîter afin de crée des sculptures gigantesques, qui défie cette idée de pesanteur.
Le béton est très lourd, et de voir cette sculpture en hauteur, tenir qu'avec des sangles, des barres métalliques, élastiques, etc... ça donne quelques frayeurs....
Espèce de sensation d'un monument qui est sur le point de s'écrouler, mais maintenu en équilibre.





Ensuite Simon Boudvin reprend des photos qui l'a prise dans des lieux en état de construction (souvent sous terre), et y a rajouté des néons afin qu'on puisse voir l'ensemble de ce paysage autrement.
Ressemblance avec des grottes, ou des galeries de montagnes...
J'avais même eu l'impression devant ces photos que ça pouvait ressembler à une espèce de cheminement, des allées, des voix de parkings, à une sorte de parking.






Pour ma part, mon préféré, l'œuvre de Elodie Huet. Simple, fait à partir de récupération de cartons d'invitation, tracts d'exposition d'art contemporain. Elle a fait un assemblage de ces milliers de cartons, afin de travailler et de jouer sur des couches de papier et de motif.
On voit bien à travers son œuvre, l'idée de couches de roches superposées.
De plus, à ceci s'ajoute les différentes couleurs qui s'en dégagent et appuient sur la superposition des couches.
Cette œuvre reste toujours en création, car elle l'a remplie au fur et à mesure avec d'autres tracts d'expositions.
Ce qui fait changer sans arrêt sa structure.



   


Des œuvres qui semblent intéressantes et assez rigolotes, ceux sont celles de l'artiste Paul-Armand Gette. En effet, celui-ci cherche à faire un rapprochement des paysages avec des objets du quotidien et le corps humain (en particulier celui de la femme).
Par exemple, en prenant un gâteau marbré avec une sorte de glaçage au chocolat, on pourrait croire au loin que ceux sont des glissements de terrains, ou des couches de roches.



Après, il y a un ces photos avec des galets entreposés sur un vagin. Il y a une certaine symétrie avec les plis que formes les limites des cuisses et du vagin. Une espèce de paysage assez original.





Quant à l'artiste Nicolas Boulard, il nous fait travailler notre odorat et notre goût.
Étant artiste, et expert en vin, il va combiner ces deux formations afin de créer ses œuvres.
Il a planté une parcelle de vigne dans un remorque mobile. Ainsi, cette vigne voyage à travers les différentes expositions et galeries.
Ce n'est plus l'homme qui va à la vigne mais la vigne qui vient aux hommes. Ainsi, lors de ces voyages, cette vigne va rencontrer à travers son chemin différents environnement, et différents insectes qui vont aller à sa rencontre. Cependant, cela implique (je suppose) un entretien assez particulier de cette parcelle de vigne.






L'artiste Betty Bui, quant à elle utilise le procédé de la vidéo.
En filmant un paysage, elle va créer des effets spéciaux sur cette image. Elle va travailler sur cette image, afin de reproduire des ondulations, espèce de vagues qui apparaissent en continu sur l'écran.
Mouvement d'ondulation pour caractériser ces formes creuses à l'intérieur des roches, sur les montagnes, peut-être.



L'artiste Gérard Singer apporte la 3D dans cette exposition. Il reproduit des dessins, pour ensuite faire de la 3D dessus en là sculptant et utilisant du polystyrène.
Cela donne des paysages assez volumineux. J'ai eu parfois même cette impression d'érosion par la manière dont c'était représentée.





Deux artistes travaillent ensemble pour la création de grands dessins de paysages aux fusains, Cécile Gautheron et Olivier Masmonteil. Tout en sachant que cette femme est géochimiste, et cet homme est peintre.
Cet un mélange scientifique et artistique qui transparaît sur ce papier.







En ce qui concerne la partie photo, l'artiste Samon Takahashi utilise ce procédé. Il photographie des paysages vue du ciel grâce à un avion. En particulier, des paysages d'Amérique du Nord et du Sud, et parfois en Afrique. On y voit des champs à l'infini....
Espèce de sensation illimitée de ces champs à perte de vues.
Avec une palette de couleurs assez variées sur ces photos. Comme si c'était un puzzle.





L'artiste Julien Discrit utilise des milliers de cartes imprimés issus du IGN (Institut National Geographique) afin d'en faire un tas assez important.






Enfin, je m'excuse d'avance, il y avait cet artiste Bruno Munari dont l'œuvre se trouvait sur la table de documentation devant la billetterie à l'Onde, mais je ne l'ai su que quand je suis rentrée chez moi.
Je n'ai pas eu l'occasion de la voir.



Encore désolé pour la qualité des photos, ayant oublié mon appareil photo, j'ai dû utiliser mon téléphone portable.