vendredi 27 mai 2011

Leviathan d'Anish Kapoor au Grand Palais


Aujourd'ui je avec mon amie nous visitent le Leviathan d'Anish Kapoor au Grand Palais . L’œuvre créée pour le Grand Palais est une immense forme constituée de lés de PVC rouges, soudés les uns aux autres, et gonflée comme un ballon de 35 mètres de haut.
Le visiteur entre d’abord à l’intérieur, dans une atmosphère tiède. Il est plongé dans une quasi-obscurité rouge, la seule lumière étant celle qui passe de l’extérieur à travers la membrane de Leviathan. Ce rouge densese retrouve souvent dans l’œuvre de Kapoor, qui a voulu ici « inonder le visiteur avec la couleur ». Ce rouge rappelle pour lui les couleurs de la nuit et « crée des ténèbres beaucoup plus sombres, psychologiquement et physiquement, que le noir ou le bleu ».
On marche donc dans le corps de la « bête » et ont entrevoit, de l’intérieur, trois membres, en face et sur les côtés.
Léviathan, c’est un monstre marin terrifiant de la mythologie du Levant, évoqué dans la Bible. Ici, il flotte dans l’air. Le nom de l’œuvre d’Anish Kapoor renvoie aussi à l’ouvrage de Thomas Hobbes où le Léviathan est une métaphore de l’Etat, opposé à l’état de nature qui implique la guerre permanente. « Cette grande force archaïque est pour moi liée à l’obscur. C’est un monstre encombré par son corps qui garde des régions oubliées de notre conscience », dit l’artiste.
Le travail de Kapoor se caractérise par des formes simples, généralement monochromes. « Les formes et les couleurs très simples ont un impact émotionnel très fort », selon lui.






Anish Kapoor, Monumenta 2011, Nef du Grand Palais, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Tous les jours sauf le mardi
10h-19h le lundi et le mercredi
10h-minuit du jeudi au dimanche
Tarifs : 5 euros / 2,5 euros
Jusqu’au 23 juin 2011


Li Ying  10273766

mercredi 25 mai 2011

Cut dream Exposition de Tania Bedrinana

Tania Bedrinana n’est pas un nom très connu, elle est une artiste péruvienne prolifique qui vit et travaille à Berlin. Pour sa seconde exposition personnelle en France, elle propose d’un assemblage de créatif de dessins, sur divers supportes dans la galerie de Paris 8.
Ses œuvres sont reconnaissables pour son style spontané, subtil, minutieux, mais aussi pour ses installations éphémères de papier découpé. Même si, personnellement, elle se situe à la frontière de deux univers culturels, ses œuvres ne sont affiliées à aucun de ses deux pays. Son travail se fonde grâce à un travail de concentration personnelle.
Elle met ses dessins au centre de l’exposition afin de montrer le flux structuré de son travail. Passant du simple dessin au crayon, par l’installation en papier découpé ; le dessin in-situ ou encore la projection de ses travaux, cet assemblage réunit plusieurs fragments de figures initialement créés pour divers lieux et dates. Le tout suggère la reconstruction d’une connexion invisible entre les ouvres. Cet ensemble semble à première vue narratif, mais il n’a pas de liaisons rationnelles ni historique comme le seraient les images d’un rêve. Celles-ci souvent des corps humain découpés s’échappent de l’espace d’exposition. Elle laisse la partie invisible du corps comme une figure chimérique dont on ne se souviendra jamais. Cette absence d’images nous permet d’imaginer la connexion suggérée, de sorte que le spectateur soit en mesure de conclure les expériences créatives grâce à sa propre imagination.
C’était dommage que la médiation est échoué, il manque de couleur, dont il a l’air trop vide dans salle de l’exposition, trop légère, il n’y a pas de lien avec l’espace et les œuvres.






KRISTINA HECKOVA

J'ai eu l'occasion de voir les oeuvres de Kristina Heckova 2 fois. Au début à Fondation d'entreprise Richard, l'exposition intitulée "Ligne de chance" et à Salon de dessin contemporain "Drawing now" au mois de mars. 
c'était très interessant, car à ce moment-là je m'intéressais le dessin sur la mur.  
Comme un poète matérialise son monde interne avec des mots, les artistes lient le monde conceptuel à le monde concret par la ligne qui est matièraux essentiel.
Surtout Kristina Heckova utilise les lignes et les lieux aussi. A mon avis,on peux dire que ces ouevres sont in situ art.
En général les artistes qui travaillent sur in situ art approfondissent qu’est-ce q’ils pouvent poser un acte dans le lieux particulier et que cet acte influence le lieu de residence et les habitants. Ses oeuvres sont sensible à la spécificité du lieu.






                                     
Si les dessins de Kristina Heckova ne se donnent pas facilement, c’est que l’observateur doit d’abord les chercher dans l’espace d’exposition. Sa série intitulée "les animaux invisibles" a pour principe de se développer dans l’espace concret: elle dessine à même le mur, utilisant les accidents que sont les prises, les interrupteurs ou des décrochages de maçonnerie. Ou bien elle plante un clou et y accroche un fil auquel va littéralement «tenir» le dessin. Ailleurs, une partie de l’animal en pâte à modeler fait corps avec le mur. Là encore, c’est notre rapport à l’animalité qui se dessine : l’animal comme Autre par excellence, mais aussi confrontation à notre propre part d’animalité. Le trait de Kristina Heckova est précis, gracile, dépouillé. Le dessin suspend l’instant du regard.

Ses vidéos sont aussi très intéressent. si vous voulez voir ses travaux, 
 vous pouvez consulter son site internet



mardi 24 mai 2011

une citation d' Annette Messenger sur la notion d'artiste

« J'ai eu la chance d'être artiste dans les années 70 […] Aujourd'hui les jeunes artistes, les étudiantes connaissent le prix des ses œuvres, le cotes des artistes, les résultats de vente public par Internet. Nous , nous pensions changer le monde avec notre travail..Je ne crois plus transformé la société , mais l'art apport une profonde humanité qui touche l'individu intimement de façon intense et durable. Contrairement aux animaux, nous savons qu'il y a eu des humains avant nous et qu 'il y en aura après . Chacun fait partie d'un chaîne qui continuera après sa morte, d'où notre désir de laisser une trace , de transmettre quelque chose, et parfois s'appelle l'art. »



Annette Messenger d'une entretien en 2005


dimanche 22 mai 2011

Marine Joatton

Marine Joatton ne sont plus des poissons qui nagent dans l‘eau, des serpents qui rampent sur la terre, des oiseaux qui volent dans l‘air. Elles sont devenues d‘autres animaux pour un autre élément, un élément inconnu sur la terre. Comme si Marine Joatton était en train de faire naître de nouveaux animaux et d‘inventer un nouvel élément.
En les faisant s‘entre-dévorer et s‘entre-accoupler*, Marine Joatton les fait se reproduire et se multiplier en une infinité de combinaisons jusqu‘à faire naître une nouvelle espèce animale dans laquelle se trouvent tous les animaux réduits ou grossis à la même taille. Il n‘y a plus de petits animaux comme la souris ni de gros animaux comme l‘éléphant. Pour les faire entrer les uns dans les autres et les faire s‘accoupler entre eux, Marine Joatton modèle tous ses animaux à la même échelle, comme si le monde dans lequel elle les fait exister ne comportait plus d‘espace pour des animaux plus petits ou plus grands, mais un seul espace pouvant contenir toutes les tailles. Ces animaux ne sont plus petits ou grands pour occuper les distances les plus lointaines ou les plus proches de l‘espace, ils n‘ont qu‘une seule taille, comme il n‘y a qu‘une seule taille humaine, parce qu‘ils sont parvenus, dans leur nouvel espace, à se projeter à toutes les distances comme l‘homme avec ses yeux se projette à l‘infini.
Comme si les nouveaux corps des animaux nouveaux de Marine Joatton étaient des yeux capables de grossir et de réduire le monde infiniment, des yeux ouverts sur l‘espace sans fin des yeux voyants de Marine Joatton.


SUN Min
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L3

vendredi 20 mai 2011

ANISH KAPOOR à la gallerie Kamel Mennour

L'exposition personnelle « Almost Nothing » à la galerie Kamel Mennour a été l' occasion pour découvrir Anish Kapoor dans un environnement intime, loin de la foule accourue pour voir le Léviathan, son imposante sculpture pour Monumenta 2011, depuis peu au Grand Palais.
Il n'arrive en effet pas souvent que Kapoor expose ses œuvres à Paris.

À la galerie ce n' est pas la dimension de son travail qui surprend le visiteur,mais se dégage une étrange attirance empathique qui ne laisse pas indiffèrent même les plus sceptiques.
Dans cette exposition il a réuni un ensemble d'œuvres autour de l'idée du vide e de l'immatérialité, concepts récurrents depuis le milieu des années 1980. Son but est de donner une consistance à l'inconsistance, à ce qui échappe par nature à toute matérialisation. Pour cette raison sont exclues les Pigments Pieces qui l'ont rendu célèbre comme aussi les œuvres avec l'utilisation de la cire.
Si le langage du pigment apporte l'immédiateté intense et la présence, ses vides en sont l'envers. « Plus je vide plus il y en a .Vider c'est remplir », dit-il.

Tout d'abord, face à l'entrée on rencontre la premier sculpture. Non!Vous n'êtes pas devant à un jeux sur l'illusion optique proposé par la cité des sciences et industries, il s'agit bien de nSister un morceau de l'œuvre When I am pregnant., réalisée en 2005.

Elle se présente sous la forme d'une douce dépression dans le mur de forme circulaire. En l'observant en position frontale, comme nous sommes habitués à voir les œuvre d'art, nous ne voyons qu'un cercle en relief sur le mur blanc, une grosse bague, une espèce de nombril géant qui semble piégé dans la chaux. Mais si on bouge pour la voir latéralement on se rend compte que la surface est concave en donnant l'effet optique d'un mur qui semble respirer. Elle enferme le vide et trouble notre regard et sa logique.




Puis on a encontre un miroir Untitled, une œuvre de cet année jumelle de Turning the World Upside Down del 1995. Kapoor, là, se sert d'un miroir concave qui déforme et inverse tout ce qui se réfléchit en lui, en bouleversant nos habitudes sensorielles et en rompant avec la perspective monoculaire traditionnelle.
La surface du miroir paraît au premier abord vide, mais, en vérité, elle est pleine de tous le possibilités d'un monde qu'elle avale.
Ensuite un cube transparent en acrylique avec un jeu de miroirs le fait ressembler à la moitié de sa dimension réelle; il est impossible d'appréhender l'œuvre en son entier d'un seul regard. Enfin un carré noir au centre du mur blanc: difficile de dire s'il s'agit d'une peinture, d'une plaque superposée au mur ou d'un trou carré, c'est seulement en s' approchant à un millimètre de l'œuvre on peut voir qu' effectivement le cadre contient le vide.

La seule œuvre de l'expo qui a une dimension historique c'est "The Healing of Saint Thomas". Il s'agit d'un incision dans le mur, plaie dans l'intérieur a été tapissé de pigment rouge. Elle constitue une référence au thème catholique de l'incrédulité de Saint Thomas, la béance dans le corps du christ devenant ici une blessure dans la peau du bâtiment avec une claire référence à Lucio Fontana.

Spontanément, on a envie de plonger dans toutes ses œuvres et de s’y perdre, de mettre un pied, une jambe, une main dans les trous, rien que pour évaluer l’étendue de leur profondeur.
L'artiste cherche à faire participer le spectateur avec son corps et sa mémoire.





Il a embrassé l'héritage d'une longue histoire du vide. Ses manifestations classiques sont les nombreuses « absences » dans l'art moderne, du Carré noir 1915 de Kasimir Malevitch aux déchirures de Lucio Fontana, au bleu cosmique d'Yves Klein et à son Saut dans le vide 1960 et aux voiles teintés de Rothko culminant dans la chappelle de Huston .La nudité du vide met le soi à l'épreuve et c''est ce que Kapoor appelle «  nouveau sublime » : ses ambiguïtés perceptives poussent le spectateur à l'introspection au sens où les philosophes l'entendaient au XVIIIe siècle en découvrant une force supérieure qui nous permette de penser le sublime.

Ces pièces vides concernent le sobre et l'étrange, l'à moitié connu ou l'à moitié oublié , mais surtout impliquent le spectateur dans l'acte de voir qui est une thématique très importante pour Kapoor. L'artiste en effet ne cherche pas à s'exprimer comme nombre de ses contemporains mais à amener le spectateur à s'exprimer. Il prétend lui-même n'avoir rien à dire, estimant que sa raison d'être en tant qu' artiste est de découvrir l'impénétrable Vérité, une belle ambition je dirai...En effet l'artiste est à l'opposé du stéréotype romantique du créateur tourmenté, sa passion en retrait évoque la règle édictée par T.S. Eliot à propos de la neutralité de l'artiste: « plus l'artiste est parfait, plus complètement se sépareront en lui l'homme qui souffre et l'esprit qui crée, et plus sera parfaite la façon dont l'esprit absorbe et transmute les passions qui composent ses matériaux », et comme a admis Kapoor même : « Je dois dire que j'ai travaillé très dur pour me débarrasser de la main; j'ai toujours pensé que l'on surestime la main de l'artiste. »

Normalement je préfère personnellement les travaux qui sont le produit d'une expression subjective et intime de l'artiste, plutôt qu' un art universel et dépersonnalisé selon la conception minimaliste... peut être me suis-je arrêtée au romantisme et là je suis resté piégée.. Mais il y a quelque chose qui me frappe dans l'œuvre de Kapoor, qui m'appelle à entrer en contacte avec elle : peut-être la matérialité séduisante et attirante qui réveille mes sens, ou la curiosité et le défi de découvrir le concept arcane qui a inspiré l'œuvre.

Je crois que si on le considère comme l'un des plus grand artistes actuel, accueilli par le public comme une Star, c'est justement pour cette extraordinaire capacité de ses œuvres d'arriver à toucher n'importe qui, même sans une connaissance spécifique de l'art contemporain. Pour qualifier la première seconde de la rencontre avec une œuvre de Kapoor , avant la tentative d'explication, on peut faire référence à la notion d'admiration de Descartes : avant que le langage soit contraint à décrire la réaction intuitive du corps devant les formes, couleurs, surfaces et sons, il y a l'admiration. Pour Descartes, celle-ci advient lorsque l'on rencontre un objet « rare et par conséquent digne d'être forte considéré » :l'objet d'admiration, irréductible au déjà vu, aidera au bout du compte, à acquérir le savoir.



Esposition Anish Kapoor
Almost Nothing
12 mai- 23 juillet 2011
gallerie Kamel Mennour
Paris 75006 France




mercredi 18 mai 2011




Un processus de séduction qui surgit d'une expérience particulière, de l'espionnage. C'est ce que Sophie Calle a évoqué dans son ouvrage « Suite Vénitienne » en 1980.
Elle part de Paris en direction de Venise à la recherche de Henri B., un homme qu'elle a suivi un jour dans la rue et que le hasard a voulu qu’ils se rencontrent le soir même. Par ailleurs, il lui parle d'un projet imminent, un voyage à Venise. Voilà qu'elle décide partir elle aussi et de le filé. Dans sa valise contenant des outils de maquillage, des perruques et accessoires lui permettront de modifier sa physionomie. Parmi les accessoires figurent un Leica et un Squintar, accessoire qui se visse sur l'objectif muni d'un jeu de miroir permettant de prendre des photos de côté, sans viser le sujet. Pendant quinze jours elle le suive, prend des photo et notes avec précision tous ses mouvements. Rien n'échappe à l'œil attentif et sensible de l'artiste, qui d'une certaine manière s'approche de l'inconnu mais toujours sans le rejoindre. Heure, lieu, et ce qui bouge sous ses yeux, semble parfois se transformer en un roman policier avec les ingrédients du suspens en suivant indices et traces.


La photographie et l'écriture sont des instruments de précision qui lui permettent d'acquérir des expériences et de la curiosité hors du quotidien, qui l'attirent et auxquelles elle s'adonne, comme les vrais joueurs, avec le plus grand sérieux. Le texte devient ainsi une suite d'événements, mises en scène et vécue sur le mode autobiographique et joué sous la version fiction et non- fiction.
Le style épuré que Sophie Calle adopte pour tous ses récits , l'écriture au vocabulaire accessible, sont totalement cohérent avec la présentation sobre de ses travaux. Il relate les faits de manière objective, sans argumentation et analyse.
De cette manière son œuvre prend une dimension narrative où l'écriture fait partie d'elle même. Elle laisse le champs aux critiques d'interpréter son travail.
Justement dans la réédition du texte « Suite Venitienne » en 1983 pour la collection Écrit sur l'image, l'œuvre narrative vient intégrée par un texte de Jean Baudrillard intitulé 'Please Follow me'.
C'est la séduction exercée par cette aventure gratuite de suivre sans raisons un inconnu qui a fasciné le philosophe et sociologue français qui nous donne une fascinante réflexion sur la performance de Calle.
La séduction, selon Baudrillard, est dans le secret qui ne doit être levé, sous peine de tomber dans une banale histoire. Elle est comme un jeu avec ses règles fondamentales : nul évènement qui eût créé un contact entre eux ou une relation.
D'ailleurs le mystère est un élément capital pour décrire l'histoire de l'expression artistique, il suffit de penser par exemple aux boites de Ben Vautier, ou à l'enveloppe de Magritte cachant quelque chose qui suscite notre curiosité... il est aisé apporter une multitude d'exemples dans le domaine de l'art, de la littérature et du cinéma selon leur époque.
Tout ce qui est mystérieux se révèle séducteur. Mais ici la photographie n'a pas de fonction perverse ni de voyeuse et ni d'archiviste. Elle indique simplement, telle heure, tel endroit , tel moment où il y avait quelqu'un. Le réseau de l'autre est plutôt une façon de s'absenter de elle- mêmes; ce n'est donc pas pour découvrir quelque chose de l'autre, mais comment disait Bauidrillard « vous vous séduisez d'être absent, de n'être plus que le miroir de l'autre qui ne le sait pas » ,alors cette expérience toute entière devient un processus de séduction.
Je vous invite à lire ce récit,mais aussi ses autres ouvrages comme 'Hôtel', ' Prenez soin de vous', etc.. que certainement vous allez apprécier, pour comprendre en profondeur son travail directement de la plume de l'artiste. Vous-vous rendriez compte que l'artiste est doté d'une aptitude créatrice exceptionnelle et de l'importance qu'elle accorde à l'idée et à l'intuition. Vous comprendrez également les raisons pour lesquelles Sophie Calle est considéré comme une des artistes plus géniale de ces derniers décennies.


Sophie Calle,"Suite vénitienne. Jean Baudrillard . Please follow me.", collection Ecrit sur l'image, Editions de l'etoile, Bagneux 1983.

                                                                                            

Les Jeunes Talents SFR 2008-2010 au BAL

Depuis 2006, SFR Jeunes Talents donne leur chance à tous les talents avec leur mission – accompagner les talents pour les aider à franchir une étape-clé dans l'accomplissement de leur projet. Que ce soit dans le domaine de la musique, de la photo ou BD / Manga, SFR leur offre un accompagnement sur la durée, la possibilité d'accéder à un réseau de professionnels et une forte visibilité grâce aux partenariats noués par SFR Jeunes Talents.
Le 12 mai 2011 j'ai visité l'ouverture de l'exposition des Jeunes Talents SFR 2008 – 2010 au Le Bal – une galerie très jolie près de la Place de Clichy. SFR a organisé une journée de rencontres entre des professionnels du monde de l’image et une sélection de lauréats SFR Jeunes Talents Photo 2008 - 2010. Onze artistes sélectionnés par LE BAL auront le privilège de rencontrer dix experts du monde de l’image - éditeurs, galeristes, journalistes, critiques d’art et commissaires d’exposition (parmi lesquels Laura Serani, Marta Ponsa, Patrick Rémy, Diane Dufour…) au cours d’une journée. Ces jeunes talents sont :
Jean-Pierre Angei, lauréat « Rencontres d’Arles 2009 » Lolita Bourdet, lauréate « BAL 2010 » Ezio D'Agostino, lauréat « Paris Photo 2009 » Chiara Dazi, lauréate « Festival Circulation(s) 2011 » Alban Lécuyer, lauréat « Festival Circulation(s) 2011 » Nicolas Lo Calzo, mention spéciale du jury «Grand Prix SFR Jeunes Talents Photo 2009 » Virginie Maillard, lauréate « Rencontres d’Arles 2010 » Marc Montméat, Grand Prix SFR Jeunes Talents Photo 2009 Luca Sallusti, lauréat « MAP 10 » Marie Sommer, lauréate « BAL 2009 » Yury Toroptsov , mention spéciale du jury « Grand Prix SFR Jeunes Talents Photo 2009 »
SFR confirme son soutien auprès de la jeune scène photographique contemporaine en créant, via son dispositif SFR Jeunes Talents et en partenariat avec LE BAL, le premier prix dédié aux Écoles d’arts. Ce prix est destiné exclusivement aux étudiants en fin de cycle et a pour but d’accompagner un lauréat dans la réalisation d’un projet de création d’une œuvre photographique documentaire. En 2009, le premier prix a été attribué à Marie Sommer, étudiante aux Arts décoratifs de Paris pour son travail Teufelsberg. En 2010, le jury a choisi de récompenser Lolita Bourdet, étudiante à l’école d’Art de Cergy, pour son travail René & Jean (photo © Lolita Bourdet).
Ce spectacle a été l'un des meilleurs que j'ai visité Paris et je le recommande fortement à tout le monde. La galerie dispose d'un bar agréable et aussi une grande bibliothèque, qui est spécialisé dans la photographie.
Vous pouvez également voir les photos que j'ai photographié lors de la cérémonie d'ouverture.
 

Artblog: Jean-Luc Verna

Artblog: Jean-Luc Verna: "Jean – Luc Verna „ Mon histoire, c´est l´histoire de mon corps“! Je n'arrêtais pas de le regarder. Quand il est apparu avec notre prof..."

mardi 17 mai 2011

"Lumière et matière"-Ysabel de Maisonneuve

Le tissu habille le corps.
Le corps est anime d’énergie en mouvement.
Le tissu est comme la mémoire de cette énergie.
---------------------------------Ysabel de Maisonneuve


                               
   Ysabel de Maisonneuve est une artiste qui crée avec les tissu toujours, elle recherche en art textile se nourrit d’un intérêt constant pour les techniques de teintures, alimentée par des voyages professionnels en Tunisie, Canada, Indonésie, Inde, Laos, Vietnam, Cambodge, et au Japon. Ysabel participe régulièrement à des expositions d’art textile et de design en Europe et aux Etats-Unis et le Japon. Elle se creuse à long terme du tissu de la couleur et du type.

"J’aimerais suggérer la lumière, celle qui flotte même quand in ne la voit presque plus, ces moments éphémères comme des passages d’un instant a l’autre. Dans mes voyages, je cherche des matières très simples dans leur aspect ou ces matières improbables qu’on peut à peine toucher de peur qu’elles disparaissent."
"J’utilise des procédés de teinture et de manipulation de la matière et de pigments colorant. Certaines de ces pratiques sont des techniques de shibori que j’ai eu la chance d’expérimenter au Japon. Le shibori est un procédé de création de réservés effectuées au cours de la teinture qui permet de travailler le textile en trois dimensions. Lier un tissu est comme resserrer un instant, retenir une mémoire. Le relâchement des fils laisse entrevoir la circulation de la couleur dans la fibre. Un dialogue s’installe entre la matière et mes gestes. Allier un geste de tradition a la création contemporaine. Ces gestes anciens comme une mémoire inscrite en nous."                                                                                                 
                                                           

Cette exposition n'est pas grand, mais il y a le sens plein de douce et rêveuse, c’est le sentiment féminité.
Ici, la lumière pénètre dans la teinture de tissus, et je suis entré dans la lumière est comme un rêve. Le tissu par rapport à d'autres matériaux, le plus grand dispositif est que doux, ainsi son œuvres des lignes sont très lisse qui comme la figure d'un danseur. Ce travail est fixe, mais dans un sens de circulation, cela permet à l'espace de vitalité.
J'ai regardé le travail des couleurs, je l'ai trouvée dans la teinture a des compétences tout à fait unique. Les couleurs sont en fleurs uns avec les autres qui tissant une atmosphère, c’est un sentiment très calme.
De son expérience, je pense que peut-être la philosophie japonaise - Zen également montrer ses œuvres.



Ysabel de Maisonneuve-Lumière et matière
Exposition à la Galerie Collection des Ateliers d'Art de France
4 rue de Thorigny à Paris
1er avril au 14 mai 2011

LIN,Ying-Yun
L3 Arts Plastiques
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lundi 16 mai 2011

corps photographie




Lorsque le photographe dans le corps, la nudité de l'homme, ou simplement la présence
physique, de la politique sur le corps a encore "politique" importance: il s'agit d'une culture
masculine des valeurs dominantes ou la définition d'organisme de normalisation, et de
telles images, de continuer à consolider les la politique des sexes. Par conséquent, les
performances du corps humain aussi longtemps que la photographie, c'est la
performance d'une relation de pouvoir, il ya la politique.
Par conséquent, les femmes artistes ont commencé à explorer l'exécution de leurs
oeuvres de leur sens propre, et non pas le désir pour le regard masculin。Par
exemple Francesca Woodman. Série providence ,elle utilise des élément symbolique et
poétique pour figurer. l’autre d’elle-même , dans l’ombre , le masque. ‘photos tributaires
d’un état affectif’ le sexe motif du corps et le corps qui est motif de décor déterminant un
état existentiel.
Et les images gay, et le corps masculin de re-regarder. Par exemple Robert
Mapplethorpe,titre Portfolioseries ,Dans ce groupe de photographies, de nombreux
droits à la performance du thème de la sexualité et homosexualité. Mapplethorpe choqué
le public par voie de questions soulevées gay . son image qui ont eu une exposition
sexuelle, mais aussi aller au-delà du thème de la nature humain et de l’emotion. CES
oeuvres sont la façon de trouver sa propre identité , en particulièrement autoportrait. M
charger l’image peut-être parce qu’il n’a jamais été confus , ni de déterminer le vrai moi ,
la réalité est toujours dans sa vague, il existe des abus sexuels , émotionnels et sexuels,
l’exposition devant la caméra révèle le désir intérieur et de la peur entre les deux.
Quand on regarde m et travaille F , nous ne pouvons pas ignorer la question du genre ,
leur attitude simple vers le thème du sexe , briser les tabous seculaires , mais ils ne sont
pas destines par lui-même ,mais plutôt a exposer la vérité ,la performance réelle.
SUNMIN
L3 Arts Plastiques
10272095