14.09.-12.12.2010
@ Château de Versailles
J'ai entendu que le nombre d'artiste japonais contemporain est relativement faible par rapport à sa population, sa situation économique, etc. Un des "rares" artistes japonais, Takashi MURAKAMI a son exposition au château de Versailles, lieu relativement proche de chez moi par rapport à la distance de chez moi au Japon. Je suis donc y allée pour profiter cette occasion relativement rare.
Le château de Versailles, pour moi, représente le luxe, la splendeur de la monarchie absolue, très chargée. Les travaux de MURAKAMI représentent pour moi ce qu'on appelle la culture "pop" japonaise dans le contexte de l'art contemporain. L'amplification, ressort et la répétition de la chimère/illusion "quotidienne" japonaise. Ce qu'on est gêné de montrer, car ça vient fondamentalement de notre pauvreté.
Ce qui m'a intéressé était donc comment se rencontrent l'espace et ses oeuvres.
J'ai trouvé intéressante cette combinaison sensationnelle "du luxe chargé occidental" et "la pauvreté chargée japonaise" mais…en fait, pas plus que ça. Excepté ce point de vue, je me doutais que cette combinaison serait un peu semblable à l'exposition de Jeff KOONS à Versailles, 2008-2009.
En tout cas, dans la salle pleine du monde, il y avait aussi des touristes japonaises. Il m'a semblé qu'elles n'étaient pas contentes de l'exposition de MURAKAMI. Je les ai comprises. Pour elles c'était une situation par exemple comme celle d'un français qui adore le Japon et qui a consacré ses vacances et de l'argent pour découvrir le jardin japonais traditionnel dont il a rêvé comme un patrimoine culturel japonais, et partout il a retrouvé les reproductions de panneaux de restaurant du kebab. Pauvre. Le pauvre japonais reste toujours pauvre.
vendredi 24 décembre 2010
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