dimanche 2 janvier 2011

"Strates et Discontinuités" au Micro onde, centre d'art contemporain de l'onde

Lieu :
Micro Onde, centre d'art contemporain de l'onde
8bis, avenue Louis Bréguet
78140 Vélizy-Villacoublay
Rer C arrêt gare Chaville-Vélizy, puis bus CVJ direction Vélizy-Villacoublay, arrêt Wagner


Exposition
Du 5 Octobre au 11 Décembre 2010
Elle est terminée. 
Mais il y a régulièrement d'autres expositions dans ce centre.




J'y suis allée le 13/11/2010.
Artistes présents (du moins leurs oeuvres) :
- Simon Boudvin                                                 - Julien Discrit
- Nicolas Boulard                                                - Vincent Ganivet
- Betty Bui                                                          - Paul-Armand Gette
- Elodie Huet                                                     - Olivier Masmontel et Cécile Gautheron
- Bruno Munari                                                  - Gérard Singer
- Samon Takahashi

Ces onze artistes réalisent des oeuvres qui sont en relation avec les paysages plus précisement à la formation et à la composition des paysages. Ils vont les représenter sous forme de dessins, de photographies, de schémas, d'objets trouvés, de vidéos, et de sculptures....
 Ces œuvres artistiques laissent apparaître des thèmes liés aux sciences de la nature, comme la géographie, la cartographie, la géologie, etc....


L'artiste Vincent Ganivet utilise la technique de la sculpture. Il va prendre comme matériel, du béton et ses dérivés.
Puisque celui-ci composé de calcaire, de silice et de chaux, est extrêmement lié au sol à la terre, et ce matériel est également utilisé pour la construction de structure, ou de bâtiment.  
Il va les assembler, les emboîter afin de crée des sculptures gigantesques, qui défie cette idée de pesanteur.
Le béton est très lourd, et de voir cette sculpture en hauteur, tenir qu'avec des sangles, des barres métalliques, élastiques, etc... ça donne quelques frayeurs....
Espèce de sensation d'un monument qui est sur le point de s'écrouler, mais maintenu en équilibre.





Ensuite Simon Boudvin reprend des photos qui l'a prise dans des lieux en état de construction (souvent sous terre), et y a rajouté des néons afin qu'on puisse voir l'ensemble de ce paysage autrement.
Ressemblance avec des grottes, ou des galeries de montagnes...
J'avais même eu l'impression devant ces photos que ça pouvait ressembler à une espèce de cheminement, des allées, des voix de parkings, à une sorte de parking.






Pour ma part, mon préféré, l'œuvre de Elodie Huet. Simple, fait à partir de récupération de cartons d'invitation, tracts d'exposition d'art contemporain. Elle a fait un assemblage de ces milliers de cartons, afin de travailler et de jouer sur des couches de papier et de motif.
On voit bien à travers son œuvre, l'idée de couches de roches superposées.
De plus, à ceci s'ajoute les différentes couleurs qui s'en dégagent et appuient sur la superposition des couches.
Cette œuvre reste toujours en création, car elle l'a remplie au fur et à mesure avec d'autres tracts d'expositions.
Ce qui fait changer sans arrêt sa structure.



   


Des œuvres qui semblent intéressantes et assez rigolotes, ceux sont celles de l'artiste Paul-Armand Gette. En effet, celui-ci cherche à faire un rapprochement des paysages avec des objets du quotidien et le corps humain (en particulier celui de la femme).
Par exemple, en prenant un gâteau marbré avec une sorte de glaçage au chocolat, on pourrait croire au loin que ceux sont des glissements de terrains, ou des couches de roches.



Après, il y a un ces photos avec des galets entreposés sur un vagin. Il y a une certaine symétrie avec les plis que formes les limites des cuisses et du vagin. Une espèce de paysage assez original.





Quant à l'artiste Nicolas Boulard, il nous fait travailler notre odorat et notre goût.
Étant artiste, et expert en vin, il va combiner ces deux formations afin de créer ses œuvres.
Il a planté une parcelle de vigne dans un remorque mobile. Ainsi, cette vigne voyage à travers les différentes expositions et galeries.
Ce n'est plus l'homme qui va à la vigne mais la vigne qui vient aux hommes. Ainsi, lors de ces voyages, cette vigne va rencontrer à travers son chemin différents environnement, et différents insectes qui vont aller à sa rencontre. Cependant, cela implique (je suppose) un entretien assez particulier de cette parcelle de vigne.






L'artiste Betty Bui, quant à elle utilise le procédé de la vidéo.
En filmant un paysage, elle va créer des effets spéciaux sur cette image. Elle va travailler sur cette image, afin de reproduire des ondulations, espèce de vagues qui apparaissent en continu sur l'écran.
Mouvement d'ondulation pour caractériser ces formes creuses à l'intérieur des roches, sur les montagnes, peut-être.



L'artiste Gérard Singer apporte la 3D dans cette exposition. Il reproduit des dessins, pour ensuite faire de la 3D dessus en là sculptant et utilisant du polystyrène.
Cela donne des paysages assez volumineux. J'ai eu parfois même cette impression d'érosion par la manière dont c'était représentée.





Deux artistes travaillent ensemble pour la création de grands dessins de paysages aux fusains, Cécile Gautheron et Olivier Masmonteil. Tout en sachant que cette femme est géochimiste, et cet homme est peintre.
Cet un mélange scientifique et artistique qui transparaît sur ce papier.







En ce qui concerne la partie photo, l'artiste Samon Takahashi utilise ce procédé. Il photographie des paysages vue du ciel grâce à un avion. En particulier, des paysages d'Amérique du Nord et du Sud, et parfois en Afrique. On y voit des champs à l'infini....
Espèce de sensation illimitée de ces champs à perte de vues.
Avec une palette de couleurs assez variées sur ces photos. Comme si c'était un puzzle.





L'artiste Julien Discrit utilise des milliers de cartes imprimés issus du IGN (Institut National Geographique) afin d'en faire un tas assez important.






Enfin, je m'excuse d'avance, il y avait cet artiste Bruno Munari dont l'œuvre se trouvait sur la table de documentation devant la billetterie à l'Onde, mais je ne l'ai su que quand je suis rentrée chez moi.
Je n'ai pas eu l'occasion de la voir.



Encore désolé pour la qualité des photos, ayant oublié mon appareil photo, j'ai dû utiliser mon téléphone portable.



















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