jeudi 24 mars 2011

Rétrospective GENERAL IDEA à PARIS



   J’ai participé au vernissage de cette exposition grâce à ma connaissance. Alors que l’on ne peut pas y participer sans une carte d’invitation. Quand j’ai fait la queue, j’ai vu plein d’artiste assez connu,  même très connu.

  Bref, General Idea est Né en 1969 au CANADA,  connu et reconnu par mille mystifications. Il y a près de 300 œuvres selon un parcours non chronologique comme les peintures er installations, sculptures et photographies, vidéos, magazines et programme télévisé.
Ils s’entremêlent sans cesse le réel et la fiction dans une relecture critique, transgressive, toujours intense, parfois parodique. Ils produisent un mode de vie, même une culture, une éthique en faisant souvent la référence à les autres afin de l’habiter, et d’en modifier le contenu à leur manière. C’est la raison pour laquelle on les voit ironique, conceptuel, politique avec une manière très scandaleuse à l’époque. Voilà comme les œuvres suivants.


                                                              P is for Poodle
                                               1983-1989, tirage argentique, 76,2x63,5cm

Ici, ils se sont déguisés en caniches avec le maquillage. Ce qu’ils voulaient dire, C’est que le cliché de l’artiste libre est balayé par une caricature de la docilité comme des chiens. Là je vois qu’ils dénoncent une manque d’indépendance, de résistance de l’artiste face à la conception banale, masse de l’art de l’époque.


 
                                                     Imagevirus (New York Subway), 1991

Ici, on voit un exemplaire de série du projet AIDS. GENERAL IDEA a détourné le motif «LOVE» de Robert Indiana en AIDS». Et ils ont réalisé plein de série très diversifies, avec de nombreux supports en manifestant dans une dizaine de villes nord-américaines et européennes, même dans les lieux publics.
En tournant la salle de l’exposition, même après la sortie de la salle, GENERAL IDEA m’a fait penser sur la culture massive jusqu'au sens de langue, la définition des mots ainsi que ma conception artistique. Surtout, j’ai bien aimé le film dans lequel ils se posent la question,  à la fois, nous rendent la question sur la notion de langage.
 Deux entre eux sont morts à cause de sida comme d’héros fatal.

Si vous voulez, allez voir cette exposition! Vous avez encore le temps!

du 11 février au 30 avril au musée d’Art Moderne de la ville de Paris

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