mercredi 6 avril 2011

V’là aut’chose !

Du 24 mars au 23 mai 2011
                            La Verrière   Exposition
     Leroy Merlin Quai d’Ivry   ouverte
      2-12 rue François Mitterrand     du lundi au dimanche
                             Ivry-sur-Seine     de 9 h à 20 h

"V'là aut' chose !..." Philippe GABEL (Photographie), Octave DEBARY (Réflexions anthropologiques)

    Mardi le 05 avril, je suis allée acheter un cadre de ma peinture à Leroy Merlin Quai d’ivry. Et puis j’ai vu par hasard une exposition intéressante de Photo. La manière dont ils s’exposent dans tous les côté de mur, un peu partout, a l’air assez insolite. Il y a plusieurs formats  en regroupant quatre secteurs dans un grand hall d’entrée.

Le premier coup que j’ai eu, c’est ce que toutes les photos sont en noir et blanc et les images de personnages.  On dirait ‘Des portraits avec des objets sur eux’. Alors je me suis dit que l’artiste travaille sur les histoires entre l’être humain et l’objet, surtout dans la vie banal sans aucun superflu.  Heureusement le thème n’était pas très loin de cela. Vous allez voir aussi sans difficulté.

Mais ce qui est vraiment intéressant comme sa préoccupation personnelle, ce n’est pas seulement ce qu’il focalise son attention sur une simple histoire d’amitié entre la personne et l’objet. Mais il nous montre aussi la joie de s’approprier autant de souvenirs disparus que de mémoires à venir. L’artiste tente de montrer que ces objets ont une valeur qui repose sur leur pouvoir de consigner une histoire : une histoire transmise entre les gens par le biais d’un échange marchand. La reprise des objets, leur changement de main, leur assurant un nouvel avenir, souvent comme objets de souvenir.      

 
500 × 754


                                                                        800 × 1086


                                                                       500 × 667

  Pour eux, les vide-greniers sont devenus des musées de plein air ou se bricolent des mémoires faites d’objets usagés. Je trouve cela, c’est un travail très humaniste. Je vois les excitations de chineurs qui tiennent en main leur trouvaille avec un sourire  devant les photos, et les objets qui ont enfin rencontré les nouveaux usagers avec qui ils vont tricoter une nouvelle histoire de rencontre. Peut-être, il y a un peu d’inquiétude chez objets. Parce que le repreneur n’est pas toujours bon usager d’objet avec tant de tendresse. C’est pour cela que l’artiste nous laisse deviner le plaisir éphémère du chineur et son regard pétillant à la découverte de l’objet de son désir.

Après cette visite, j’ai regardé mes objets chez moi. Ils sont un peu partout dans tous les sens, silencieux, familiers, avec tant de mémoire. Ils ont été toujours là. Ils sont encore là pour moi, sans m’insister de les servir. Je ne sers plus depuis longtemps certains entre eux. Peu importance de leurs existences. Du coup, j’ai eu un peu de culpabilité, de pitié d’eux.  Une courte réflexion me suit…    

Oui! cet ouvrage disponible en librairie. le prix est 19euros.

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