vendredi 10 juin 2011

Conférence d' Antoine PERROT

http://www.antoineperrot.net/ 



   Pour P. Greenberg les objet sont dématérialisés dans l'art conceptuel. Ce qui m'intéresse dans ces œuvres d'Antoine PERROT, c'est un échange entre l'objet d'art dématérialisé et l'objet quotidien. Il crée ses œuvres avec des articles tout fait et met dans la galerie comme objet artistique. Il y a déjà une transformation. En plus, ces œuvres sont faites pour ramener hors de la galerie. On y voit un double jeu dans son concept d'œuvre « Peinture porte-bonheur ».


   J'ai réfléchi comment on peut appeler l'objet « artistique » pour porter hors de la galerie ou qui n'a pas le droit d'entrer dans une galerie, un musée ou sur des étagères de décoration? Cet objet sera fait par une passion environnante, comme le Palais idéale du facteur Cheval. Dans son cas, son objet est fait comme un palais. Et Antoine PERROT appelle son œuvre « Peinture porte-bonheur ». Et c' est bien une « peinture » et comme un « porte-bonheur ». Mais si elle n'avait pas la forme d'un palais ou du porte-bonheur, malgré tout ils sont bien faits et bien étonnants ou intelligents? Est-ce possible? Il me semble que c'est possible, parce qu'on ne pourra pas comprendre que l'objet d'Antoine PERROT est une peinture, ni un porte-bonheur sans le titre ou l'explication. Le rapport entre son objet et son nom est assez faible. Comment peut-on appeler cet objet qui n'a pas de fonction effective en dehors du champs « artistique »?


    Je n'ai pas encore tout à fait trouvé de nom ou d'exemplaire pour cet objet. Sinon, je trouve que la tombe s'en rapproche. Elle a sa fonction effective dans le social mais faiblement. On ne peut pas porter notre tombe pour montrer aux gens notre goût ou notre richesse comme objets décoratifs physiques. Dirons nous « ma tombe » au lieu de « mon œuvre »?

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