vendredi 10 juin 2011

Maria LOBODA à la Galerie Schleicher+Lange

 http://www.galerieschleicherlange.com


A l'exposition de Maria LOBODA, on trouve quelques arbres suspendus du plafond au fond de la galerie. Il n'y a pas de fleur, ni beauté à leur forme. Ils attendent de se flétrir avec de petites éponges aux bouts de chaque arbre.

Cette œuvre s'appelle Ah Wildness est fait avec du cèdre, du pin, du bouleau, du noyer. Selon l'explication, « s'ils se retrouvaient ensemble dans la nature, ces trois (quatre?) espèces se détruiraient ». Mais ce n'était pas l'explication ou le concept de cette œuvre qui m'a attiré, mais c'était son existence objective sans « beauté ». La beauté dans le sens banal, celui de la forme organique d'arbre ou de la couleur vivante, etc. En plus cette existence n'est même pas durable. Un autre jour, à la même galerie, j'ai vu du gros béton parterre qui ne forme rien (moitié cassé?). Je ne sais plus son auteur ni son titre mais je me souviens de son aspect et de l'impact que ça m'a donné. Leur existence objective était simple et dynamique. Cete simplicité et ce dynamisme étaient beau.

On sais bien littéralement que l'œuvre d'art n'a pas besoins d'être belle. En plus on ne sait pas exactement ce qu' est la beauté. Mais, devant d'Ah Wildness, j'ai senti où se trouve mon concept de la beauté.


Dynamite Winter / Maria LOBODA
à la Galerie Schleicher+Lange
12, rue de Picardie 75003 Paris

du 7 mai 2011 au 18 juin 2011

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire