lundi 10 janvier 2011

Conférence et exposition de Kimiko YOSHIDA


Son exposition à la Maison Européenne de la Photographie m'a permis de connaitre les œuvres de Kimiko YOSHIDA. Il me semble qu'elle succède aux travaux de Cindy SHERMAN ou Akimasa MORIMURA, photographes conceptuels qui travaillent en rapport avec la peinture en servant de modèle à ses photographies et simulant une scène de film ou de peinture. Leurs travaux pose des questions aux spectateurs sur les problèmes de la race, l'ethnie, le genre ou le soi. Les œuvres de Kimiko YOSHIDA sont, pour moi, parfois plus abstraites et féminines, et ont la beauté matérielle comme un objet délicat avec son sens artistique et la technique photographique d'aujourd'hui.

Heureusement, j'ai une l’occasion d'assister à sa conférence où elle a dit avoir confiance en son sens des couleurs grâce à son métier de présidente et ses compétences de travail de bureau qui sont les éléments qui l'ont amené au succès. J'ai trouvé cela intéressant.
En même temps, sa conférence m'a suscité de vives questions. Elle a exprimé elle-même le fait qu’elle « n'était pas du tout comme une japonaise», alors que j'ai eu l'impression qu'elle a une façon et un point de vue très japonais... c'est dur à expliquer cette impression délicate que j'ai eu de ses mots. Par exemple, j'ai entendu du japonais cette phrase mille fois au Japon, mais, des japonais que j'ai rencontré pendant mon enfance en Europe et la vie ensuite dans mon pays, où je passais pas mal de temps avec mes collègue qui ont vécu longtemps en pays étranger, n'ont plus de tout la mentalité japonaise, jamais ils ne le disent, ni le pensent. J'ai eu la même impression par la phrase ''les japonais préfèrent être tous pareils'' ou ''j'étais vraiment différente des autres japonais''.
Cette question m'a posé réflexion. D’un côté, elle parle sa notion sur les japonais que est répété par les japonais jusqu'à on lasse, et s'habille Issey MIYAKE, la marque japonaise très connu, sur son apparence japonaise. Et d’un autre côté, elle s'exprime '' Je ne suis pas du tout comme une japonaise'' dans la langue française, travaille en France en observant les lois françaises,etc. Cette manière ne ressemble pas à la manière de ses autoportraits, où elle colorie son corps de la même couleur que le fond, en bleu, blanc ou rouge...?
Sur ce point, qu'elle m'a provoqué la réflexion, je trouve qu'elle est intéressante.

 

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