dimanche 2 janvier 2011

"Julius Caesar" au TGP de Saint-denis

Lieu :
Théâtre Gérard Philippe 
Salle Roger Blin
59, Boulevard Jules Guesde
93207 Saint-Denis Cedex 
Métro L13 Saint-Basilique, puis le Tramway direction Gare de Saint-Denis, arrêt Théâtre Gérard Philippe


Dates :
Du 15 Novembre 2010 au 28 Novembre 2010


Même si ce n'est pas une œuvre artistique, une exposition, une conférence, une colloque sur l'univers de l'art, plus précisément l'art plastique, j'ai trouvé que cela pourrait être intéressant de développer un commentaire sur une œuvre théâtrale. C'est de l'art, mais dans un autre domaine. 



C'est une mise en scène de Arthur Nauzyciel. Un spectacle en anglais sous-titré en français. 
Pour la partie artistique (acteurs/actrices présents) : 
- Sara Kathryn Backker                                                - Mark L.Montgomery
- Gardiner Comfort                                                      - Daniel Lê
- Isma'il ibn Conner                                                     - Daniel Pettrow
- Jared Craig                                                                - Kunal Prasad
- Thomas Derrah                                                        - James Waterston
- Roy Faudree                                                             - Jim True-Frost
- Thomas Kelley                                                        - Weil Patrick Stewart
Trio de jazz : Marianne Solivan (chant), Blake Newman (contrebasse), Eric Hofbauer (guitare).

Pour la partie technique : 
Scénographie de Ricardo Hernandez                         Lumière de Scott Zielinski
Costumes de James Schuette                                     Son de David Remedios
Chorégraphie de Damien Jalet                                   Conseillers littéraires Gideon Lester, et Njal Mjos
Travail vocal de Nancy Houfek                                 Casting de Judy Bowman


Cette pièce est la toute première d'une série de tragédie de Shakespeare. C'est plutôt une pièce politique, un moment de l'histoire ou Julius Caesar devenait une menace pour la république. Et l'idée d'assassinat de Julius Caesar par ces proches devenait grandissante. 

Un langage dans cette pièce qui est très important, même primordial, car ayant le thème de la politique, tout se joue là-dessus, sur ce langage, sur ces paroles. L'action est parfois fantôme.
Des longs discours sans fin, un visage neutre, peu de mouvements, peu d'actions (surtout au début). On a l'impression que les personnages récitent sans fin.

A des moments, je voulais fuir, mais j'attendais, je ne sais pas quoi, mais j'attendais qu'il se passe quelque chose.
Après l'entracte, effectivement il y a plus de mouvements, même peut-être un peu trop, où tous les proches de Julius Caesar l'ont assassiné, vont se retrouver tué à leur tour un à un. 
J'oubliais de préciser, c'est un Julius Caesar qui a comme temporalité les années 60/70. Donc, lorsque ses proches se font abattre, c'est à travers des fusils. Nous ne voyons pas les fusils, mais nous l'entendons sur un volume qui est nuisible pour mes petites oreilles. 

Un décor particulier, au départ des énormes pancartes mobiles et blanches, lorsqu'on les retourne, le visage de Julius Caesar apparaît. 
Puis pour les autres, un fond qui représente des sièges rouges que l'on retrouve dans un sénat, opéra, parfois quelques babioles, mobiliers sont rajoutés pour présenter l'appartement d'un des conseillers de Julius Caesar.

Des acteurs et actrices qui jouent bien malgré ces longs discours interminables. Ce qui m'a plu et qui a rajouté ce petit côté vivant et pimenté de la pièce, c'est qu'il y avait ce trio de Jazz, avec cette chanteuse qui avait une voix très mélodieuse et envoûtante. 
Espèce de berceuse parfois, elle relate à travers ces chansons, ce qu'il va se passer, le sentiment des personnages, des anecdotes, et même annonce la fin de la pièce. 

Une lumière par contre très travaillée, l'ambiance de chaque scène et de chaque action est bien différenciée et visible.
Une lumière plutôt rouge sang, très sombre pour la dernière scène, où il y a le massacre de tous les hommes qui ont trahi Julius Caesar. Cette lumière caractérise cette nuit, ce bain de sang, cette aube sanglante.
Ou encore la première scène, avec une lumière très vive, éclairante pour symboliser le cocktail qui a lieu.

Des costumes élégants, souvent des smokings, des vêtements de bal de soirée. Une élégance est assez visible ici.















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