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vendredi 27 mai 2011

Leviathan d'Anish Kapoor au Grand Palais


Aujourd'ui je avec mon amie nous visitent le Leviathan d'Anish Kapoor au Grand Palais . L’œuvre créée pour le Grand Palais est une immense forme constituée de lés de PVC rouges, soudés les uns aux autres, et gonflée comme un ballon de 35 mètres de haut.
Le visiteur entre d’abord à l’intérieur, dans une atmosphère tiède. Il est plongé dans une quasi-obscurité rouge, la seule lumière étant celle qui passe de l’extérieur à travers la membrane de Leviathan. Ce rouge densese retrouve souvent dans l’œuvre de Kapoor, qui a voulu ici « inonder le visiteur avec la couleur ». Ce rouge rappelle pour lui les couleurs de la nuit et « crée des ténèbres beaucoup plus sombres, psychologiquement et physiquement, que le noir ou le bleu ».
On marche donc dans le corps de la « bête » et ont entrevoit, de l’intérieur, trois membres, en face et sur les côtés.
Léviathan, c’est un monstre marin terrifiant de la mythologie du Levant, évoqué dans la Bible. Ici, il flotte dans l’air. Le nom de l’œuvre d’Anish Kapoor renvoie aussi à l’ouvrage de Thomas Hobbes où le Léviathan est une métaphore de l’Etat, opposé à l’état de nature qui implique la guerre permanente. « Cette grande force archaïque est pour moi liée à l’obscur. C’est un monstre encombré par son corps qui garde des régions oubliées de notre conscience », dit l’artiste.
Le travail de Kapoor se caractérise par des formes simples, généralement monochromes. « Les formes et les couleurs très simples ont un impact émotionnel très fort », selon lui.






Anish Kapoor, Monumenta 2011, Nef du Grand Palais, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Tous les jours sauf le mardi
10h-19h le lundi et le mercredi
10h-minuit du jeudi au dimanche
Tarifs : 5 euros / 2,5 euros
Jusqu’au 23 juin 2011


Li Ying  10273766

vendredi 13 mai 2011

Julie Delpy









Julie Delpy

Née à paris le 21 décembre 1969, Julie Delpy a la particularité d'avoir été découverte par le réalisateur Jean-Luc Godard alors qu'elle n'avait que 14 ans. Elle est aussi l'une des rares Françaises à avoir séduit le tout Hollywood.
Très tôt, Julie Delpy, dont les parents, Albert Delpy et Marie Pillet sont comédiens, se passionne pour le jeu. Elle apparaît dans un film de guerre à l'âge de 7 ans, tourne pour Godard à 14 et sera nommée au César du meilleur espoir féminin à 17 ans, en 1986 pour sa prestation dans Mauvais sang. L'année suivante, dans La Passion Béatrice, elle accède à une renommée nationale. Avec ses cheveux blonds et son visage pâle, Julie captive les écrans.
Forte de ses brillantes études américaines (Actor Studio, diplômée en art de l'Université de New York), elle décide d'explorer divers univers et se tourne vers l'Atlantique. En 1994, à l'occasion d'un tournage à Los Angeles, l'actrice a un véritable coup de coeur : elle pose ses valises dans la cité des Anges et commence à se faire connaître dans le milieu du cinéma indépendant.
En 1995, Julie Delpy tourne dans le film de Richard Linklater, Before Sunrise, au côté d'Ethan Hawke, ex de Uma Thurman avec qui on lui prête quelques années plus tard une relation. La suite, Before Sunset, sort en 2005 et rencontre également un beau succès. July Delpy figure également sur la bande originale du film puisqu'en véritable touche à tout, elle a sorti un album folk éponyme en 2003.
En 2007, Julie Delpy tourne Two Days in Paris qu'elle a écrit, réalisé, produit, monté et dans lequel elle joue le rôle phare au côté de Adam Goldberg et de sa maman Marie Pillet.

Sa film est très beau, qui ne fait pas dans l'esthétisme surfait. Tout est juste : les mouvements de la caméra, le jeux des acteurs, la trame du scénario... On est invité dans une légende d'une manière subtile, raffinée, intime et troublante.

Elle dit «J'aime raconter des histoires qui me tiennent à cœur, dit-elle. C'est vraiment le premier moteur. Le besoin d'écrire remonte aussi loin que mes souvenirs. Il faut que je sorte quelque chose de moi, c'est une question de santé. Cela peut être simplement une idée, une phrase, une image. Mais si je ne crée pas, je ne me sens pas bien.»

Elle ne se contente pas d'écrire, elle compose aussi : c'est elle qui signe la partition de La Comtesse. «C'est un autre processus, davantage de l'ordre de la méditation, qui m'emmène ailleurs, parfois jusqu'à un état second.»

Fille des acteurs de théâtre Albert Delpy et Marie Pillet, elle a déboulé très tôt sur les écrans, avec son visage d'ange qui aurait tenté le pinceau des primitifs italiens et qui dissimule sous son harmonie tranquille un tempérament déluré et fougueux. Godard (Détective), Carax (Mauvais Sang) et Tavernier (La Passion Béatrice) la font débuter dans les années 1980, Kieslowski prend le relais dans la décennie suivante. Très cinéma d'auteur, on le voit.


Forum des images
2, rue du Cinéma
75045 Paris Cedex 01

Métro : Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet,
lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)

RER : Châtelet-Les Halles, lignes A, B et D (sortie Rambuteau puis Forum - Place Carrée)

Bus : 67, 74, 85 arrêt Coquillière les Halles

LI Ying    10273766

mardi 22 mars 2011

CURSIF - Renée Levi expose au Crédac

J'ai visité l'exposition de  Renée Levi au centre d'art contemporain d'lvry .
Elle née à Istanbul en 1960, vit ettravaille à Bâle. Elle est de ces artistes qui ont pour objet permanent d’élargir et de redéfinir avec vigueur le champ de la création et plus précisément, la concernant, celui de la peinture.
Longtemps identifiée grâce à la peinture au spray que Renée Levi utilisait, à la fois directement au mur ou sur toiles, la peinture elle-même devenait le motif.
Les grandes interventions évoquaient les ornements, l’abstraction. Entre espace décoratif et performance, entre déploiement d’une peinture et la fresque, entre la projection du geste et le graffiti, entre le retour à l’écriture et la biffure, son œuvre suivait un rythme syncopé







     
        
          

grandes toiles, qui portent le geste de l’artiste, on trouve ça et làdes petits objets qui contiennent des petits dessins placés dans la masse du plexiglas.Sortes d’inclusions, ces petits trésors anonymes sont des tests de dessins glanés dansles papeteries. Ils questionnent sans doute la tentative, l’instinctif et le primitif.C’est dans cette question que se situe, se pense et se met en place « Cursif »,importante étape dans l’investigation de l’artiste suisse.


DATE : Du Vendredi 14 Janvier 2011 au Dimanche 27 Mars 2011
LIEU : Le Centre d'art contemporain d'Ivry - le Crédac (Ivry-sur-seine 94160)
HORAIRE : de 14h à 18h
PRIX : GRATUIT



LI Ying ,10273766 ,arts-plastiques

samedi 19 mars 2011

Sophie Calle



Sophie Calle est une artiste plasticiennephotographeécrivaine et réalisatrice française, née à Paris le 9 octobre 1953. Depuis plus de trente ans, son travail d'artiste consiste à faire de sa vie, notamment les moments les plus intimes, son œuvre en utilisant tous les supports possibles (livres, photos, vidéos, films, performances, etc.).
 J'ai trove sa livre "Sophie Calle: Did You See Me?" dans le Bibliothèque de l'école . Ce livre est préparée  son exposition  au Centre Pompidou 2003 .
L'exposition ouvre sur une œuvre en trois volets : "Douleur exquise" (1984-2003). La phase 1 "Avant la douleur" reprend le travail du livre homonyme en déroulant sous forme photographique, le compte à rebours des 92 jours du voyage de Sophie Calle en Asie. Ayant obtenu une Bourse pour le Japon, l'artiste y est partie fin 84 pour trois mois, laissant en France un amoureux contrarié de ce départ. Le 25 janvier 85 ils devaient se retrouver dans la chambre 261 de l'hôtel Impérial à New-Dehli. C'est en fait une rupture plutôt cavalière et prosaïquement téléphonique, qui attend Sophie dans cet hôtel.
A la fin du décompte des jours, on arrive dans une reconstitution de cette chambre 261, centre de la douleur. Le costume raffiné qu'elle avait choisi pour ces retrouvailles attend sur le lit, le téléphone rouge de l'appel fatal, sur l'autre.
L'autre entrée de la chambre donne sur le troisième volet de l'œuvre : "Après la douleur". C'est une succession de panneaux rectangulaires faits de textes brodés, un panneau sur deux étant le récit de la plus grande douleur d'une personne rencontrée par Sophie, un panneau sur deux étant la narration de cette rupture, narration qui s'étend elle aussi sur trois mois. C'est ainsi que les premiers textes occupent tout le panneau et sont brodées en blanc sur gris foncé, puis au fil du temps, au fil de l'évaporation de la douleur, la couleur de la broderie fonce en même temps que le texte raccourcit et devient de plus en plus distancié, pour se terminer par un panneau gris foncé sur gris foncé, très court et dont le dernier mot est "Suffit".
On passe ensuite aux "Dormeurs" (1979), officiellement première œuvre de Sophie Calle. Il s'agit d'un ensemble de photos commentées de personnes qui ont fait les 3 huit dans le lit de Sophie pendant 8 jours. En regard de ces dormeurs, "Voyage en Californie" installation autour du lit qu'elle a envoyé à un américain qui, venant de vivre une rupture amoureuse, lui demandait l'autorisation de venir vivre son deuil dans son lit à elle. Lit qu'elle avait préféré lui prêter.
Sur le coté gauche de cette salle, on reste dans l'intimité avec "La Chambre à coucher" (2003) : une sorte de comptoir où on s'accoude pour lire l'histoire d'une trentaine d'objets résumant "la vie de jeune fille" de Sophie Calle, objets à portée de vue mais non de main. Par exemple, la photo de Freud pour raconter comment Sophie a commencé une analyse, pensant aller chez un généraliste pour soigner sa mauvaise haleine, suite à un rendez-vous pris par son père, et se retrouvant en fait chez un psychanalyste lui demandant "vous faites toujours tout ce que dit votre père ?"
Ou la robe rouge de son non-mariage sur le tarmac d'un aéroport, ou un des trois chats de sa vie empaillé, ou le dernier Télé Star lu par sa mamie quelques semaines avant sa mort. Ou le bouquet de Franck Gehry, l'ange-gardien de Los Angeles. Cet aquarium à souvenirs est poétique et drôle et résume bien la Sophie Calle publique.
En face des "Dormeurs", "les Aveugles " une vingtaine de photos d'aveugles, à qui Sophie Calle a demandé ce qu'était la beauté pour eux. A coté de chaque photo, la réponse et une illustration de celle-ci. C'est mis en scène comme des ex-voto. Et ça en a le coté étonnant et émouvant. On parcourt cette salle dans une sorte de recueillement dont le point d'orgue est la dernière réponse. Une autre œuvre interroge des aveugles sur leur ressenti face à des toiles, et met leur réponse en regard de propos d'artistes. ("La couleur aveugle")
Cette livre montre également que l'œuvre d'un artiste n'est pas seulement formelle, qu'elle est faite d'intentions, d'obsessions, de thèmes archétypiques. Et prouve enfin, aux éventuels récalcitrants, que Sophie Calle n'est pas une artiste anecdotique mais une artiste ayant pleinement sa place sur la scène internationale. 

LI YING , 10273766 , Arts-Plastique