samedi 14 mai 2011

Gaîté lyrique Parcours artistique UVA

Mercredi soir, 02 mars 2011, c’est le grand soir pour la Gaîté lyrique, elle ouvre à nouveau ses portes. C’est un lieu qui propose des expériences artistiques exceptionnelles, qui permette de mieux comprendre l’époque extraordinaire dans laquelle nous vivons. Une révolution numérique se produit sous nos yeux. Ses effets sont omniprésents dans nos vies et nos relations sociales.
  La création visuelle, le design, le film, le jeu vidéo, le spectacle, la musique, les médias, internet, tout notre environnement créatif se transforme inéluctablement.
  UVA est un collectif d’artistes britanniques d’art et de design basé à Londres depuis 2003. Leur travail porte sur l’architecture, l’image, la musique et la lumière. Ils produisent des œuvres immersives, en permanente interaction avec le public.
  Leur installation, conçue en résidence à la Gaîté lytique, interroge la production et le partage des savoirs face au développement des nouvelles technologies et d’internet. Elles questionnent notre appartenance à un ensemble dont il faut avoir conscience pour ne pas faire des évolutions technologiques un piège pour l’humanité.
  Le duo français I COULD NEVER BE A DANCER, en résidence à la Gaîté lytique, orchestre une performance inédite à l’échelle du bâtiment. Ponctuellement en conversation avec le parcours d’UVA, une série de performances joue avec les principes des nouvelles technologies, en inversant le processus actuel qui tend à les humaniser.




SAYO SENOO

La galerie
Lieu : 27, rue de la Forge Royale, 11 ème Paris
Date: 21 Avril – 30 Avril 2011
Entrée libre ( Du mercredi du samedi) de 15h à 19h
Website de l’artiste: http://osayoseno.suppa.jp/

Sayo Senoo, Une artiste Japonaise, une camarade à Paris 8 et une amie gentille et souriante.
Ça me fais plaisir de vous présenter Sayo Senoo.
Elle est née dans une famille traditionnelle japonaise, sa famille ne supportait pas qu’elle choisisse le chemin pour devenir un artiste, mais sa passion et son désir pour l’art l'ont incités à continuer sa voie de l’artiste. Elle a choisis de croire en elle, donc elle a pris la décision de partir en France pour continuer son rêve. Puis elle s’est découvert par une université du Japonaise, elle a obtenu une aise financière pour continuer ses études en France, c’est vraiment un opportunité difficile d’obtenir.

Son exposition était installée dans une ruelle calme, de loin, je voyais déjà Sayo et ses amis. C’était une galerie agréable, et Sayo me saluait avec son grand sourire. J’étais très contente de la voir ! Dans la galerie il y avait deux étages, rez-de-chaussée et sous-sol. Au rez-de-chaussée elle a exposé une série de dent, en fait, la référence de cette série vient d’un marco-dent. Elle dit qu’elle joue avec son imagination. Elle a peint environ une dizaine de tableaux. Je trouve ses peintures très colorées, la forme et la ligne simple, la composition de peinture était intéressante, et il y avait quelque peinture qui nous donnaient l’impression de tromp-l’oeil, il semble qu’elle peignait un portrait, car ce tromp-l’oeil, j’ai vu quelqu’un qui mettait sa tête au endroit où ressemble la tête dans sa peinture et il se mettait devant la peinture pour  mis en scène et prendre la photo, c’était drôle. Elle a aussi montré ses livres de travaux et ses collections comme les dessins de manga japonais et les billets..etc.
 

Et au sous-sol, c’était une installation de papiers imprimés et une série de sans-titre.
Son installation était intéressante, ça a demandé beaucoup de travail, parce qu’il y avait une centaine de papier imprimé, les images étaient toutes différentes, et pour la série de sans-titre était très imagination, je pense que ça dépend des différents spectateurs, qui auront différente explication.
                                                                                                                                             

Je trouve qu’elle est vraiment courageuse, l’art est sa vie,je respect son attitude et esprit pour son art,et elle quelqu'un digne d’apprendre!

Chen, Yi-Ping. 10273602 L3 Arts-Plastiques  Commantaire 4 ,2011

"Personnes" L'exposition de Boltanski

Personnes
                                             L'exposition de Boltanski


  Quand j`suis entrée, il y avait un bruit autour de la coupole du Grand Palais. Ce bruit venant d'une folle de gens, était comme celui de palpitation qui résonne sur les murs. 
 
   L'art de Boltanski est plein de tragédie, d'humour et de fantastique.
 
  Crier. Mais, trop froid.

  "Personnes" ne fait allusion à la mort. Tout d'abord, un grand mur compose de boîtes rouillés, chaqu'une a un numéro, et un contenu inconnu. La profusion de vêtements anciens placés en forme de carré fond pense au par terre de fleur devant la maire ceci mettent un fond au sol. Les pardessus et pèlerines jadis en vogue sont maintenant obsolètes et sans formes. Les pulls brillants, les t-shirts déchirés et même les jupes négligées ---sont ici paradis de clochards ou dernier jour de solde.
 
  Chaque morceau est encadré par des cylindres de fer rouillé et, il y a des fils électriques et des néons sont suspendus. La lumière faible a une tonalité de carnaval désolé, ou les coupables passent en jugement dans le stade. C'est difficile ne pas penser l'expulsion et le massacre, un thème que manipule souvent Boltanski.
    
  Entasser, les manteaux anciens sont comme une montagne gigantesque que manipule à répétition un excavateur, temps tôt des pulls, temps tôt des jupes et des manteaux sont jetés en l'air. Le but étant juste de faire flotter les vêtements sur la  montagne comme de la poussière. Ce processus interminable permet de comprendre les paroles de Boltanski qui dit "je pense ce processus comme la main impitoyable de dieu, ou dans le parc de loisirs, on a essayé saisir un jouet, mais toujours rater".

  "Mourir et quitter" sont des thèmes bric-à-brac qui font clichés, mais populaire. Les expositions de la mort sont toujours comme ça. Mais, Boltanski est plein de sollicitude envers la trace, il ne pense pas au fantôme, utilise pas de silhouette, de liste, ou même de photos de la mort, ce qui utilise ce sont des vêtements, pour soutenir son thème.
 
   Le but final de son art est de commémorer le néant, pour chacun et personnes.


Le corps photographié, JOHN PULTZ et ANNE DE MONDENARD

Le corps photographié, JOHN PULTZ1  et  ANNE DE MONDENARD2
Flammarion, paris, 1995 pour l'édition française
174 p., 124 ill. coul., div. annexes, bibl.

Largement représenté depuis les origines de la photographie, le corps devient un thème majeur des années 1980. Revendication de l'homosexualité chez Mapplethorpe, interrogation sur les stéréotypes féminins chez Cindy Sherman, représentation d'un corps vieillissant chez Coplans, réflexion sur l'immutable avec des photographies grand format de cadavres chez Serrano...  Cette omniprésence du corps dans la production contemporaine est une représentation dans l'histoire de la photographie.
  C'est pourquoi les auteurs de ce livre refusent de s'engager dans une analyse uniquement stylistique des images. Pour eux la photographie n'est pas un medium objectif. Chaque image révèle, au-delà du sujet représenté, les relations photographe, relations de pouvoir, de sexe, de race, de classe. Pour les préciser, les auteurs s'attachent à replacer chaque prise de vue dans son contexte historique, sociologique, psychologique.
  Illustré d'œuvres appartenant déjà à l'histoire de la photographie mais aussi d'images moins connues, le livre suit un plan à la fois chronologique et thématique. Sont abordés, après les premiers portraits de Bayard et de Nadar, les problèmes de l'ethnographie et du racisme, de l'identité judiciaire et de la recherche du faciès type, mais également le nu et la sexualité. Les auteurs évoquent les grands courants artistiques, comme le modernisme aux Etats-Unis avec Weston et Stieglitz, le surréalisme et les mouvements d'avant-grands en Europe, avec Man Ray, Kertész, Rodtchenko. La prise en comptes de grands thèmes historiques permet de mettre à jour des représentations caractéristiques qui émergent à l'occasion de la grande dépression aux Etats-Unis avec Walker Evans et Dorothea Lange, ou pendant la crise sociale en Europe avec August Sander et Bill Brandt.
  Il y a six chapitres plus important dans ce livre, ce sont des L'exploration du corps au XIXe siècleLe nu et la sexualité(1850-1920)Le corps objet(1910-1940)Le corps tragique(1930-1970)Archétypes(1950-1990)La chair dans ses états. Et puis, plus l'introductionChronologieBibliographie et Index.
  Cette ouvrage se propose ainsi d'étudier l'évolution de la représentation du corps humain au travers de la photographie, et étudie les interactions de ces différents types d'images avec la notion d'identité personnelle, la sexualité, la société, la pouvoir, l'idéologie, la politique. Il s'appuie pour cela sur un certain nombre de concepts issus de domaines divers, du marxisme aux théories psychanalytiques, ainsi que sur de nombreux exemples empruntés à l'anthropologie, la littérature, l'histoire, la sociologie et l'histoire de l'art. Retraçant le développement des styles et des techniques, il présente des photographies célèbres comme de moins connues, des images à vocation artistique comme à caractère documentaire. Cette ouvrage aussi considère la photographie non comme un outil innocent, mais bien plutôt comme un instrument actif par lequel la société s'est structurée.
  Les photographies traitent de la sexualité, du vieillissement, de la disparition, de la mort ainsi que du concept d'identité. On ne peut qu'être troublé par l'abondance de ces images morbides, souvent de très grand format, peuplées de malformations diverses, de corps morts, décomposés, où semblent se traduire toutes les inquiétudes d'une fin de siècle, mais aussi il va être un grande influence sur la photographie contemporaine.
JOHN PULTZ 1 est professeur d'histoire de l'art à l'Université du Kansas et conservateur du département photographie au Spencer Art Muséum.
ANNE DE MONDENARD 2 est chargée de la collection de photographies du Musée des Monuments français à Paris.

"Jour et nuit" Centre Georges Pompidou

Je ne trouve jamais facile de critique sur le travail d'un artiste. Il faut nous ouvrir, laisser notre être entier percevoir, éviter de nous fier seulement à ce que notre côté cérébral nous transmet. C'est à mon avis la seule façon de pouvoir nous faire une opinion. Cette ouverture à une œuvre peut parfois être très exigeante mais, pire, elle peut aussi être décevante. Il est difficile d'écrire sur le travail d'un artiste, surtout le travail nous laisse indifférent, ou presque.
  Malheureusement, l'installation de "jour et nuit" tombe dans cette catégorie. C'est une petite salle noir, et juste un film. J'admets qu'il y a une certaine beauté dépouillée dans le paysage qui tient lieu de décor. Un paysage de face, puis filmé sur la droite et enfin braqué son objectif aux bois à brûler sans bouger, les images transmettent une impression d'infini. Il y a quelque chose de contemplatif dans ce champ, la terre, les nuages et cette ligne d'horizon, mais tout cela tourne court derrière cette plastique : le vide. J'avais envie de dire : « Ce n'est pas mal comme entrée en matière, mais encore, qu'est-ce à dire ?! »
  À intervalles irréguliers, des balles rebondissent de façon incongrue sur les murs, brisant à la fois le calme et le silence de l'image bucolique. Une fraction de seconde, comme une tache, comme une égratignure. Le son des balles qui rebondissent crée une trame sonore amusante, mais sans réelle nouveauté. Le sol est jonché de petites balles multicolores qu'on peut s'amuser soi-même à lancer dans le paysage. Il s'agit probablement de l'aspect « ludique » dont il est fait mention dans le communiqué. En tout cas, Coca, mon chiot de huit mois dont je commence l'éducation artistique, a vraiment beaucoup apprécié cet aspect de l'installation.
  Ce film a environ 30 minutes, les autres visiteurs ont vu 10 secondes après ils sont partis, et moi, je suis resté à la fin, mais je n'avais pas trouver quelque chose différent ou le trace dans l'œuvre, et c'est bien dommage que nous ne trouvions pas le texte du carton accompagnant sur mur, peut-être cacher dans le noir. De toute façon, je veux lire les commentaires d'un « expert » pour arriver à trouver de la valeur à l'œuvre... c'est mal barré !
  C'est peut-être parce que ce que j'avais lu sur "jour et nuit" présageait un travail beaucoup plus onirique et habité que j'ai eu l'impression de rester sur ma faim, aussi j'avais l'impression de me retrouver dans une version désuète d'un jeu de tennis.

Le supplement de Gagosian Gallery


    J'ai réfléchi sur l'exposition de Gagosian Gallery que j'ai visitée il y a deux mois parce que je me suis intéressée aux stratégies de la galerie (même si je ne pourrai pas tout savoir).

    Ce que j'ai remarqué à ces deux expositions, « Rodin/ Sugimoto » et « Victoire de Castellane », c'est des relations très fortes avec la mode. L'une est l'expo de bijoux et l'autre est celle de photos de vêtements. En plus, il y avait la Fashion-Week à Paris au début du mois de mars quand je l'ai visitée.

    C'était un peu étrange pour moi, qu'il y ait un décalage entre les ouvertures des deux exposition. Rodin/ Sugimoto a commencé le vendredi 11 février. Victoire de Castellane a eu son vernissage le mardi 1er mars. Mais c'était facile de comprendre la raison. Le 1er mars était le premier jour de présentation des maisons à Paris, et en même temps, il y n'avait pas de défilé ce soir-là. ( Les autres jours, il y en a toujours jusqu'à 21 heures à peu près. Selon le site « Melt y Fashon »
(http://www.meltyfashion.fr/fashion-week-paris-2011-ca-commence-aujourd-actu50889.html) C'était sûr qu'il y avait beaucoup de clients de la mode ou de la presse étrangère à Paris, surtout dans le quartier de la galerie, où les présentations ont souvent lieu. J'imagine, que la galerie a choisi un jour de vernissage pour les clients et la presse où il n'y avait pas de défilé à voir.
   L'expo de bijou est facile à apprécier, d'en parler sans connaissance de l'art. En plus, les bijoux de Victoire de Castellane ont été présentés sur des tables en verre comme dans une boutique. En réalité, j'ai vu des équipes de télé qui étaient au Victoire de Castellane, avec des présentatrices qui s'habillaient bizarrement.

    Et à la fin de leur visite, l'accueil les a informés qu'il y avait une autre expo au rez-de-chaussée.

    Au rez-de-chaussée, il y a un série de photos de mannequins qui portent des vêtement de grandes maisons de mode comme Yves Saint Laurent, John Galliano, ou Balenciaga. Les tirages avaient de très beaux tons de noir et blanc et de matière magnifique d'argent, et étaient dans des cadres métalliques modernes. Le série est titrée « Stylized Sclupture », qui nous montre, du coup, qu'une création de mode est une sorte d' « art ».
    Les photos sont installées avec une sculpture de Rodin. Je me suis posée la question, « qui a envie d'acheter du Rodin? », mais du coup, j'ai trouvé que ce n'était pas pour vendre, même s'il y avait un prix, mais c'était une partie de leur stratégie. Qu'est-ce qu'ils veulent nous dire? J'ai conclu que c'était pour représenter l'orthodoxie de leur art.
    Les sculptures de groupe d'hommes partageant des questions du « corps », « masse », « mouvement », « expression de chiffon » etc. et peut-être le « romantisme », avec les créations de mode dans les photos de Sugimoto. Également, Rodin est incontestablement un artiste pour tout le monde et en plus il est français. Là j'ai senti un message: le créateur de mode est artiste car il s'agit du même problème que le grand artiste et vous êtes à Paris le centre du monde culturel !

    Cela serait exagéré, mais c'était sûr que grâce à la disposition de ces trois artistes, en suivant et en profitant de l'exposition, nous les spectateurs, même des professionnels de mode qui ne sont pas très au courant des beaux-arts, ou même les spectateurs de leurs émissions de télé pourrons avoir un point de vue de l'œuvre de Sugimoto, un des artistes de cette galerie, est bien de l'art contemporain en vogue et orthodoxe.

    En réfléchissant à cette exposition, j'ai trouvé que la ville de Paris est l'une des villes les plus dynamiques mondialement où on peut faire quelque chose en rapport entre plusieurs activités culturelles.

Rodin/ Sugimoto
du 11 fév au 25 mars 2011

Victoire de Castellane
du 2 mars au 22 mars 2011

à Gagosian Gallery
4, rue de Ponthieu 75008
www.gagosian.com


vendredi 13 mai 2011

Julie Delpy









Julie Delpy

Née à paris le 21 décembre 1969, Julie Delpy a la particularité d'avoir été découverte par le réalisateur Jean-Luc Godard alors qu'elle n'avait que 14 ans. Elle est aussi l'une des rares Françaises à avoir séduit le tout Hollywood.
Très tôt, Julie Delpy, dont les parents, Albert Delpy et Marie Pillet sont comédiens, se passionne pour le jeu. Elle apparaît dans un film de guerre à l'âge de 7 ans, tourne pour Godard à 14 et sera nommée au César du meilleur espoir féminin à 17 ans, en 1986 pour sa prestation dans Mauvais sang. L'année suivante, dans La Passion Béatrice, elle accède à une renommée nationale. Avec ses cheveux blonds et son visage pâle, Julie captive les écrans.
Forte de ses brillantes études américaines (Actor Studio, diplômée en art de l'Université de New York), elle décide d'explorer divers univers et se tourne vers l'Atlantique. En 1994, à l'occasion d'un tournage à Los Angeles, l'actrice a un véritable coup de coeur : elle pose ses valises dans la cité des Anges et commence à se faire connaître dans le milieu du cinéma indépendant.
En 1995, Julie Delpy tourne dans le film de Richard Linklater, Before Sunrise, au côté d'Ethan Hawke, ex de Uma Thurman avec qui on lui prête quelques années plus tard une relation. La suite, Before Sunset, sort en 2005 et rencontre également un beau succès. July Delpy figure également sur la bande originale du film puisqu'en véritable touche à tout, elle a sorti un album folk éponyme en 2003.
En 2007, Julie Delpy tourne Two Days in Paris qu'elle a écrit, réalisé, produit, monté et dans lequel elle joue le rôle phare au côté de Adam Goldberg et de sa maman Marie Pillet.

Sa film est très beau, qui ne fait pas dans l'esthétisme surfait. Tout est juste : les mouvements de la caméra, le jeux des acteurs, la trame du scénario... On est invité dans une légende d'une manière subtile, raffinée, intime et troublante.

Elle dit «J'aime raconter des histoires qui me tiennent à cœur, dit-elle. C'est vraiment le premier moteur. Le besoin d'écrire remonte aussi loin que mes souvenirs. Il faut que je sorte quelque chose de moi, c'est une question de santé. Cela peut être simplement une idée, une phrase, une image. Mais si je ne crée pas, je ne me sens pas bien.»

Elle ne se contente pas d'écrire, elle compose aussi : c'est elle qui signe la partition de La Comtesse. «C'est un autre processus, davantage de l'ordre de la méditation, qui m'emmène ailleurs, parfois jusqu'à un état second.»

Fille des acteurs de théâtre Albert Delpy et Marie Pillet, elle a déboulé très tôt sur les écrans, avec son visage d'ange qui aurait tenté le pinceau des primitifs italiens et qui dissimule sous son harmonie tranquille un tempérament déluré et fougueux. Godard (Détective), Carax (Mauvais Sang) et Tavernier (La Passion Béatrice) la font débuter dans les années 1980, Kieslowski prend le relais dans la décennie suivante. Très cinéma d'auteur, on le voit.


Forum des images
2, rue du Cinéma
75045 Paris Cedex 01

Métro : Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet,
lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)

RER : Châtelet-Les Halles, lignes A, B et D (sortie Rambuteau puis Forum - Place Carrée)

Bus : 67, 74, 85 arrêt Coquillière les Halles

LI Ying    10273766