dimanche 15 mai 2011

Frans Krajcberg à l'Espace Krajcberg






Au début, lorsque j’ai regardé les œuvres de Frans Krajcberg à l'Espace Krajcberg,, avenue du Maine à Paris, j’en ressortais de l’inconfort parce qu’elles sont comme la mort de la nature, tout simplement. Mais après avoir vu la vidéo qu’il a réalisé à Bahia, je le savais pourquoi. Le problème était White cube.
Ses œuvres, lesquelles sont installées en Amazonie, ont une musicalité particulière et j’ai trouvé qu’ils sont comme le cri. Elles sont brulées dans leur état sauvage.
Artiste brésilien d'origine polonaise, Frans Krajcberg puise les matériaux pour la création de son travail artistique dans la nature.
L’artiste utilise des fragments de la nature issus de la destruction de la forêt , tels les arbres carbonisés, dans la création d’un langage artistique originelle. Pour ce faire, il s’isole dans la forêt en quête de matériaux et d’inspiration.
Sa démarche suggère un rite de guérison. Il insuffle la vitalité et la beauté à la destruction du morceau en le sculptant et en le coloriant. C’est le processus artistique pour redonner la voix spirituelle et la résurrection de la forêt.
Il dessine, sculpte, empreinte, filme et écrit. Frans Krajcberg a engagé sa vie dans cette lutte planétaire.

En 1978, il rédige le « Manifeste du naturalisme intégral" ou "Manifeste du Rio Negro » à la suite d'un voyage en Amazonie avec le critique d’art Pierre Restany et le peintre Sepp Baenderenck. Ce manifeste a éveillé des résonances profondes.
"Je veux crier ma révolte !" dit Frans Krajcberg.
Il sauvegarde sans cesse des forêts riches, mouvementées vibrantes de couleurs, poussant librement


http://www.museedumontparnasse.net/Presentation.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire