samedi 14 mai 2011

LEONID TISHKOV Ballade Lumineuse

Un aphorisme de Chesterton dit : "il n'y a pas de foi privée, pas plus qu'il n'existe de soleil ou de lune privés".

 Hors pour l'artiste Leonid Tishkov et nous, la pensé est contraire. Nous sommes seuls dans l'existence et nous le restons face à la question du temps, de la vie et de la mort. Face à la question de l'apparition et de la disparition de la lune, face au soleil et face à tout ce qui nous fait vivre...

  C'est pourquoi l'artiste voyage avec sa lune privée. il fait une description exacte sa lune qui est aussi sa compagne. Il fait toutes choses avec elle et passe tout son temps avec sa lune, comme un couple normal du monde. La couvrant d'une couverture, lui offrant des pommes d'automne, partageant avec elle une tasse de thé, etc... Il vit dans le monde réel tout en étant dans un monde imaginaire. Chaque photographie nous racontre une histoire poétique, un petit poème, qu'il décrit avec des croquis accompagner de vers. Dans la galerie, une musique de Peer Gynt du Edvard Grieg, crèe une atmosphère chagrine, lourde, mais pourtant plein de tendresse à l'intension de sa lune (sa femme/copine). J'aime son côte naïf, sa simplicité qui traduit une belle forme de confiance en soi et en ceux à qu' il offre ses images.

  Il redonne à l'art une image romantique et crée un monde lyrique et poétique, transpercé de la lumière lunaire, triste, radieux et pur. Sa mémoire russe imprègne les pièces L'ambiance russe est présente, par le sable blanc qui représente la neige, par la lumière temps tôt chaude et temps tôt froide qui se degage de l'enssemble de l'exposition.
 
  À la fin de ma visite, je me suis arrété sur la petite vidéo dans laquelle on voit  l'artiste dessiner sur le sable. Je ne pouvais pas voir clairement qu'est-ce qu'il dessinait sur le sable blanc. Est-ce la neige infinie, blanche, éblouissante, peut-être est-ce ses mémoires infinie en Russie, on ne sais pas. 



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